Afin de pouvoir d’accueillir tout ce beau monde, on change une fois de plus de salle des fêtes. Cette fois, on se retrouve à Meaux directement, dans une salle vraiment spacieuse où tous les stands sont classés par machine, marque, ou tout simplement activité. Et des activité, il y a clairement de quoi voir. On commence déjà par les stands : Lynx, Amiga (caca), Atari (pipi), NeoGeo, Atari 2600 / 7800 (avec un énorme paquet de homebrews apportés par Lucifershalo et Lbm41), Playstation, Super Nintendo, Saturn, Game Gear, Megadrive, il y a de quoi essayer pas mal de choses. Et surtout discuter, parce que dans ce genre de manifestation, je passe mon temps à papoter...
Voilà pour les machines. Mais il y avait d’autres attractions vraiment sympathiques, qui proposaient des choses peut-être plus atypiques, et en tout cas plus difficiles à faire chez soi : stand de tir, avec des flingues Playstation, le Menacer de la Megadrive et même Mad Dog McCree sur CDI. NTRS nous avait concocté deux superbes espaces, avec une LAN Halo sur Xbox première du nom (avec un concours avec à la clé un custom d’Atari 2600 Halo à gagner), et une LAN Steel Battalion avec huit de ces fameuses manettes. Grandiose. On pouvait découvrir le jeu tranquillement, et surtout se faire conseiller, parce que pour piger comment ça marche, il faut se lever tôt.
Avant de continuer, on peut également s’attarder sur des réalisations en pâte Fimo de toute beauté. Reprenant des héros bien connus du monde du jeu vidéo (Zelda, Pikmin, etc.), c’est un vrai plaisir pour la rétine.
On termine le tour des stands avec un peu (et même beaucoup) de lecture. Déjà, Cyril Rayxamber était une fois de plus de la partie pour présenter Revival, le fanzine qui permet de se tenir au courant des sorties homebrew. Ensuite, les gens de Pix’n Love sont aussi de la partie, avec Marco et Nico qui ont apporté une montagne de bouquins. Le numéro 18 de Pix’n Love n’est pas encore sorti, mais ils présentent fièrement le livre sur la saga Zelda des éditions Consoles Syndrome qu’ils commercialisent. Pour tout le monde, c’est l’occasion de compléter sa collection de Pix’n Love, ou même de prendre peur lorsque l’on ne connaît pas trop : le nombre d’ouvrages est vraiment monté en flèche ces deniers temps.
De l’autre côté de la table, on trouve Florent Gorges, ancien de chez Pix’n Love et auteur de l’Histoire de Nintendo dont le troisième tome est sorti cet été. Notre Flo national répondra à pas mal de demandes de dédicaces, ce qui fait assez bizarre dans notre petit monde. Dans le registres des têtes connues, on peut également croiser Wahwah accompagné de Cyril Drevet (Crevette de Player One et le présentateur de feu Televisator 2 à la grande époque).
Du côté d’Obsolete Tears, peu de monde du forum est représenté. Toutefois, on peut toujours compter sur l’innérable Chezmoa et toute sa clique (Skadrums, Fourmann et les Hear Mangame boys) qui, à peine arrivés dans la salle, se précipitent au bar, ouvre une bière, débouclent le pantalon tout en buvant gouluement le soyeux breuvage le pantalon nonchalamment retombé sur les chevilles... Ne cherchez pas.
Outre les stands disponibles durant tout le week end, de nombreuses interventions au micro, sur la scène, ont ponctué le week-end. On a ainsi pu découvrir l’association dijonnaise Replay (dont les gars nous ont sauvé la vie en étant les seuls à disposer d’un tire-bouchon, qui nous aura permis d’ouvrir notre bouteille de Sancerre... ça c’est des bourguignons !), qui proposent diverses activités liées au rétrogaming dans la région de la capitale de la moutarde. Furtek, ElBarto et Kuk nous ont présenté un bios custom sur MVS. Nommé Neopen Bios, il permet de modifier pas mal de paramètres avant le lancement du jeu. Rayxamber nous a ensuite fait baver copieusement avec son Adventure Vision, une console portable d’une rareté extrême.
La fin de la journée du samedi a été marquée par une conférence sur l’histoire des jeux vidéo données par Doug (Adoru), le Pierre Tchernia du jeu vidéo, qui nous a gratifié d’un palabre sur les prémices du loisir qui nous passionne tous, le tout sans notes sous les yeux. La classe. Ce qui a été moins classe, c’est quand Chezmoa s’est levé pour aller pisser et qu’il a renversé les trois ou quatre canettes vides qu’il avait à ses pieds, déclenchant l'hilarité générale.
Plus sérieusement, j’ai été très agréablement surpris par la fréquentation de cette conférence. J’avais peur que beaucoup restent à jouer ou à discuter dans la salle principale, laissant la conférence à quelques rangées de chaises vides. Au contraire, toutes ces dernières ont été prises d’assaut, j’ai d’ailleurs dû m'asseoir par terre durant la bonne heure qu’a duré la conférence.
Dans la soirée de samedi, après le repas, on a eu droit à un autre grand moment : un concert de Hear Mangame (qui avaient joué aux Infoticaires quelques années plus tôt), qui se sont exceptionnellement reformés pour l’occasion. Je regrette par contre les nouvelles normes à la con qui limitent les ‘nuisances sonores’ comme ils disent à 95 décibels. Du coup, ça manquait clairement de son. Pour le reste, c’était du très bon, avec de très bons moments.
Côté repas, cette année apporte un léger changement. S’il est toujours possible de se restaurer sur place, il est également permis d’apporter sa bouffe, ce qui fait baisser le prix de l’entrée. Pour des raisons pratiques, je n’avais apporté qu’un pack de bière, la bouffe étant très bonne sur place (sandwich le midi et traiteur asiatique le samedi soir).
Le dimanche, on a eu droit à d’autres interventions. On commence par une présentation de l’asso de Subby Kun et Boby Jack, Retrotaku (que je salue au passage). Ensuite, on a pu apprécier les évolutions de deux projets vraiment prometteurs : R-Type sur CPC (que l’on avait découvert à la RGC de l’année dernière), et les dernières nouveautés de Dynamite Dreams, le jeu de l’Alice Team, qui reprend le principe de Bomberman tout en l’étoffant d’un sacré paquet de trouvailles. D’année en année, le jeu se bonifie. Vivement la sortie officielle, qui n’a pas été encore communiquée ; il faut savoir être patient.
La journée du dimanche a continué avec quelques autres interventions, mais comme nous devons prendre la route, nous ne pourrons pas y assister. Il y a eu notamment la remise des prix des concours, dont j’ai tout de même pu voir la finale. Avec l’avènement des téléphones portables connectés au net, faire des QCM sur l’histoire du jeu vidéo n’est plus intéressant. Du coup, à l’aide d’un logiciel dédié, les gens de la RGC ont carrément mis en place une sorte de question pour un champion dont les quatre finalistes se sont affrontés sur la scène. Un grand moment !
Un grand merci aux organisateurs qui ont, une fois de plus, fait un boulot vraiment exceptionnel pour nous proposer une manifestation toujours aussi exceptionnelle. Merci les gars, et à l’année prochaine !