
Avec la fin de l'été arrive le Vieumikro, toujours à côté de Toulouse, et plus exactement Labège. Arrivés la veille chez René, le Prez, nous tâchons de prendre un maximum de sommeil avant de le perdre dans les deux jours à venir.
Dès 9h, nous sommes sur place, et pourtant pas les premiers. Pierrot, dit Bubble Bobble, est déjà sur place depuis la veille. Arrivé dans la nuit en provenance de Corse, il aura affronté la froideur de la nuit toulousaine. Chacun s'installe tranquilement. Cette année est marquée par une petite baisse de la fréquentation. Mais cela ne s'est finalement qu'assez peu ressenti puisque l'on avait toujours le tas d'habitué, épaulés par quelques nouveaux venu apportant un peu de sang frais à l'ambiance autistique. On salue donc au passage MG et Clio, deux habitués du forum et de l'IRC de Silicum, ou encore Mandrake, permettant à certains de mettre un visage sur un pseudo.
Peu à peu, chacun est installé. La place ne manque pas et on peut ainsi s'étaler à loisir. Cela permet de mieux voir le contenu des stands et jouer plus à l'aise. Une PC Engine permettait de jouer à une bonne partie de sa logithèque - avec principalement des shoot'em up, forcément - tandis qu'une très belle Saturn Squeleton proposait de s'essayer aux grands classiques du genre. Peu après, Philou sortira un superbe Telestrat qui permettra de voir en action cette machine si difficile à dénicher.
Guy NTRS avait apporté pas mal de matos, malgré le fait qu'il soit venu en train. Avec son paquetage énorme, j'imagine le nombre d'amis qu'il a dû se faire dans le train en traversant les rames. Il s'est également mis toute la communauté Atari dans la poche en présentant l'une de ses dernières "oeuvres" : un Atari ST transpercé par la balle îcone de l'Amiga. Bien entendu à prendre au second degré, cela a permit de relancer la guéguerre Amiga Caca / Atari Pipi, le tout avec un sourire en coin à chaque vanne balancée. Guy présentait également un Commodore 64 customisé façon zèbre, d'un goût particulièrement excqui, toujours avec l'humour qui le caractérise.
De mon côté j'avais apporté quelques jeux à essayer : bien entendu l'indétrônable Radiant Silvergun, mais aussi d'autres shoots comme Sukyugurentai, Cotton 2 et quelques autres représentants du genre sur Nec. Silicium avait également apporté des choses particulièrement étonnantes - comme d'habitude quoi - des MSX difficiles à trouver, avec un joli 2+; et surtout un génial Goupil 1 et son modem acoustique intégré ! Seulement deux cent exemplaires environ ont été produits.
Côté lecture, j'avais apporté quelques Pix'n Love et Histoire de Nintendo, tandis que Silicium vendait toujours les Guides Consoles et le nouveau milésime du Guide Micro, qui intégre encore un peu plus de contenus (notamment un historique de Tandy).
Une fois tout le monde posé, des tables sont dressées à l'extérieur. Malgré un temps assez frais, les journées ont été ensoleillées et nous ont permit de prendre les apéros et repas du midi à l'extérieur. Sandwich, bières diverses - dont des bières corses amenées par Pierrot parfaitement excquises - nous ont sustenté et fait quelque peu tanguer les murs.
De retour à l'intérieur, tout le monde se pose à son aise, tantôt pour discuter, faire connaissance ou encore s'arracher les yeux sur des écrans ancestraux affichant des pixels gros comme mon pouce. Le vidéoprojecteur n'a pratiquement servi qu'à Guitar Hero sur Playstation 2. Retrogaming oblige - et surtout oublis des autistes ayant apporté les guitares en plastique - seul le premier volume était disponible. Après un week end rock'n roll comme celui-ci où le jeu a été terminé intégralement, il est toutefois légtime de se demander pourquoi sont-ce toujours les trois mêmes chansons qui tournent ?!? Au final, la plupart d'entre nous ne pourront plus écouter de Joan Jett avant un temps certain.
L'après midi se passe sans encombres, avec toutefois quelques blessés. L'un des autistes avait eu la gentillesse d'apporter des noix... C'était sans compter sur l'adresse légendaire des geeks de tout poil qui pullulaient dans la salle. Avec leurs deux mains gauches, deux ont préféré s'ouvrir la main plutôt que la noix. L'un d'entre eux ira même faire un pélerinage du côté des urgences. Faute d'ordinateurs en assez grand nombre, il reviendra vite une fois ses deux points de suture formatés.
Le repas du soir arrive vite, et comme nous avons la place, nous dressons les tables pour un dégustage de couscous particulièrement excellent. La soirée va se continuer assez tard, avec des jeux idiots comme un jeu sur tapis de danse, sorte de mix entre Dance Dance Revolution et WarioWare. Très bon ! La nuit se terminera sur Pac Man sur GameCube, avec des parties à quatre particulièrement animées.
Françoisp31 allumera son Vax pour faire une partie d'un jeu d'aventure en mode texte. Hardcore.
La nuit arrive vite, et chacun s'endors là où il est tombé. Le lendemain, les musiques 8bits résonnent peu de temps après que le premier autiste ait ouvert l'oeil. Les plus acharnés se feront même un petit Chaos Field sur grand écran afin d'être certain d'avoir les yeux explosés pour la journée.
Normalement le dimanche est réservé aux ventes et échanges. C'était toujours le cas cette année, mais le nombre de personnes relativement faible à fait que le samedi pas mal d'échanges avaient déjà été faits. Cela a tout de même permit à tout le monde de larguer du matos en trop et d'en récupérer d'autre. Par contre, une fois de plus, ceux qui venaient pour faire de la place ont tellement rapporté de choses qu'ils étaient largement aussi chargés à l'aller qu'au retour.
Le temps du retour arrive malheureusement bien trop vite. Les tables sont sorties dehors une dernière fois pour que chacun puisse manger un bout avant de reprendre la route. En début d'après midi, nous repartons pour six heures de routes qui se passeront très bien. Que c'est agréable de rouler le dimanche !
Le mot de la fin à Greg Torlus. Romu n'ayant pas pu venir, il était le seul représentant de l'école du fer à souder. Arborant fièrement son étandard électronique, il a passé la quasi intégralité du week end à bidouiller les machines malades des divers visiteurs inquiets pour leur progéniture faite de circuits imprimés.
Un grand merci à Pocket, René, Greg, François, Franck et tous les autres pour leur organisation à l'arrache, mais tellement sympathique !