Chroniqué par Nicolas Gilles
La suite, moins d'un an plus tard, avec pas mal de nouveautés.Une suite directe
Il aura fallu attendre moins d'un an pour voir arriver la suite de l'excellent Top Gear (également connu sous le nom de Top Racer au Japon).
Aux commandes, c'est toujours le très prolixe Gremlin. Le jeu sort sur Super Nintendo en 1993, mais il sera adapté sur Megadrive et Amiga CD32 l'année suivante, là où le premier épisode était cantonné à la 16 bits de Nintendo.
Un écran rien que pour vous
Par rapport au premier épisode, le principal changement, qui saute littéralement aux yeux, c'est que l'écran n'est plus séparé en deux. Fini la course contre l'ordinateur, cette fois les 4/3 de l'écran sont entièrement consacrés à votre partie.
C'est beaucoup plus confortable une fois la manette en main. Le style graphique se base toujours sur celui de Lotus, une autre série, plus ancienne, de Gremlin, avec ces fameuses bandes horizontales qui donnent une bonne impression de vitesse.
Pour le reste, la maniabilité reste la même : accélérer, freiner et lancer un coup de nitro (toujours en nombre limité).
On retrouve les bulles où notre pilote commente les actions, ce qui donne une belle marque de fabrique à l'ensemble.
Une gestion plus poussée
Top Gear 2 apporte pas mal de choses par rapport au premier épisode. En haut à gauche de l'écran apparait une version simplifiée de votre véhicule, qui affiche les dégâts qui sont maintenant localisés.
Il est également possible d'augmenter les capacités de votre véhicule entre les courses. C'est simple : le moteur pour accélérer plus vite, la nitro pour avoir plus de boosts lors d'une course (on commence avec six), la boite de vitesses pour obtenir une vitesse plus élevée, la carrosserie pour pouvoir résister plus longtemps aux dégâts et les pneus pour améliorer la tenue de route.
Enfin, une gestion sommaire du temps (il pleut ou pas) vous impose de choisir entre des pneus pluie ou non.
Top Gear 2 joue les monsieur plus avec cette fois pas moins de 64 courses réparties sur 16 pays. La durée de vie est donc encore meilleure.
Mais est-ce suffisant ? La presse l'époque trouve le jeu un peu trop rétrograde, car il ne propose pas assez d'options de configuration. Pour moi, cela reste un jeu d'arcade, qu'il ne faut donc pas trop complexifier. C'est justement ce côté immédiat de la course qui rend Top Gear 2 aussi excellent à mes yeux.