Oh, encore un jeu joli tout plein ! Mais tout creux aussi.

Cauchemar en mode Fedex


Dans Time on Frog Island, vous incarnez un marin qui échoue son bateau sur une jolie petite île peuplée de grenouilles.

Votre but ? Trouver tout ce qu'il vous faut pour réparer votre bateau et foutre le camp. Simple. Basique. Et insipide.


Le jeu ne vous propose que des quêtes fedex. Enfin pas exactement. Des quêtes fedex sans destinaires serait plus juste. En gros, pour récupérer des items, il vous faut trouver ce qui va convenir à chaque personnage. Leur rendre des services quoi.

Pas d'inventaire, juste de la galère


Et quand on trouve un objet, il faut juste se rappeler où il se trouve, car le jeu ne propose pas d'inventaire. Pire, on passe du temps à le trimbaler, et là on ne le met pas où il faut et hop, il est détruit. Classe. On n'a plus qu'à tout recommencer.

C'est laborieux, et on passe son temps à chercher des objets et à tâcher de trouver à qui ils conviennent.


À cela s'ajoute un rythme jour / nuit qui vous demande de faire des feux de camp pour pouvoir dormir. C'est inutile et ça renforce le côté vain de la recherche d'objets ou de personnes.

Le jeu s'imagine certainement en trip casual où on se détend dans les décors plutôt jolis bien que supra classiques. Il ne faut que trois heures pour en voir le bout, mais c'est déjà beaucoup trop.

Pas de budget de doublage


Le jeu ne coûte pas cher en doublage, puisque les dialogues se font sous forme de bulles avec des dessins. En gros : l'humeur et l'objet concerné.


Sauf que le style graphique est tellement discutable que je passe mon temps à ne rien comprendre. Je dois être un peu con, certainement. Mais ce n'est pas cool de la part du jeu de le souligner.

Time on Frog Island sur Steam Deck


Le jeu est parfaitement compatible avec la console. Mais est-ce réellement un atout ?



Bof

Time on Frog Island

Time on Frog Island tient plus de la première démo commise par un développeur pour se faire la main plutôt qu'autre chose (le studio Half Past Yellow, situé à Copenhague, dont c'est le premier jeu). C'est laborieux et insipide.

La note : 2/6 (Bof)