Ratchett & Clank: Rift Apart

Chroniqué par Nicolas Gilles

Ratchett & Clank: Rift Apart est la vitrine technologique de la toute jeune PS5. Mais que l'on se rassure, il est bien plus que cela.

L'artillerie lourde

Outre le fait que la Playstation 5 est très difficile à trouver, il faut avouer qu'elle manque encore cruellement d'exclusivités qui valent le coup.

Il ne faut pas non plus crier au scandale ni même s'en étonner : en 2021, la console en est encore à sa première année de vie, et il est très rare qu'une console se dote de tueries vidéoludiques la première année de son existence... Non, la grande année, dans la vie d'une console, c'est plutôt sa deuxième année.


Ratchett & Clank: Rift Apart fait partie de ces tueries. On sent bien que Sony a voulu en mettre plein la vue. Mais attention, cet épisode n'est pas non plus (uniquement) une vitrine technologique, c'est également un excellent jeu !

A travers les galaxies

Vous commencez par vous la péter. Ceux qui connaissent Ratchett ne s'en étonneront pas vraiment.

C'est donc la grande fête sur Mégalopolis, avec défilé et tout. Et tout ça rien qu'en votre honneur, avec flashback sur vos précédentes aventure et tout ça ! De quoi en mettre plein la vue et faire cracher un peu ses tripes à la PS5, qui montre ici qu'elle en a dans le ventre.


Bien entendu, cela va déraper, et l'autre abruti de Nefarious, armé du Dimensionator, une arme capable d'ouvrir des failles dimensionnelles, va vous envoyer dans une dimension parallèle.

Les mêmes en différent

Cette dimension est l'occasion pour les fans de profiter de plein de clins d'oeil : tous les protagonistes ont leur alter-ego. Le même, mais en différent.

A commencer par Rivet, une Lombax, de la même race que Ratchett ! Depuis le temps qu'il cherchait des congénères !


Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas du spoil, mais simplement les premières minutes de l'aventure. Pour le reste, je ne vous dévoilerai rien. Le scénario est très complet, mais ce n'est pas non plus trépidant. Cela fonctionne, c'est tout.

En revanche, ce sont les personnages que l'on prend énormément de plaisir à découvrir et à écouter, d'autant que la version française est vraiment d'excellente qualité. C'est digne d'un film d'animation à la Pixar... ou presque (je me dis que si je relis ce test dans 10 ans, je vais me dire que je me suis un peu emporté).

Toutefois, l'intérêt du jeu, comme tout jeu de plateforme / aventure, c'est d'y jouer, pas de le regarder.

De la plateforme, de l'aventure, du risque... heu, bref, enfin c'est cool quoi

On a vraiment l'impression d'être dans une production Disney / Pixar, tout est super bien foutu : les doublages, mais également les situations, les animations, etc.

Tout est fluide et pas rigide pour un sou.

Si cela pète de partout, le jeu propose également pas mal de phases différentes, sous forme de petites pauses qui vont vous demander soit de l'exploration, soit un petit peu de réflexion.


Le rythme est parfaitement maîtrisé, on ne s'ennuie pas un instant durant la dizaine d'heures que le jeu demande pour en voir le bout.

Des armes toujours aussi débiles

Que serait Ratchett & Clank: Rift Apart sans ses armes débiles ? Un bouclier qui renvoie les tirs, un champignon qui vient vous donner un coup de main ou encore une arme qui transforme vos adversaires en verdure, Rift Apart vous propose encore pas mal d'armes plutôt originales et toujours sympa à utiliser.

Juste un petit regret : certains volets de la série proposaient des armes plus débiles. On aurait donc aimé encore un peu plus de folie de l'arsenal.


Toute de même, on s'amuse bien à les tester une par une et en faire monter le niveau afin de débloquer plus de puissance.

C'est donc parfaitement bien ficelé, et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas autant pris mon pied sur un jeu de ce genre.