Chroniqué par Nicolas Gilles
Queen's Quest 3: The End of Dawn vous plonge dans un monde fait d'alchimistes, de dragons et de fées.Une aventure heroic fantasy
Ce troisième volet de Queen's Quest reste sur la lancée des deux précédents. Pas besoin d'avoir fait les deux précédents pour profiter de ce troisième épisode. Ils ne se suivent absolument pas et vous proposent de revêtir les pixels d'une jeune femme dans un monde Heroic Fantasy.
Enfant, elle a été sauvée par un mage qui aura sacrifié sa vie pour la protéger d'un démon. Une fois adulte, Eliana affiche des talents très prononcés pour la magie. L'aventure commence lorsque la demoiselle doit passer sa dernière épreuve d'alchimie, dans son université.
Seulement voilà, a peine avez-vous passé le test haut la main qu'une horde de démons viennent mettre à sac l'académie.
Vous apprenez alors qu'une vilaine sorcière veut mettre la main sur trois cristaux qui permettront de redonner vie à un dragon. Et vous voilà partie à l'aventure !
Une recette classique
On retrouve très vite nos marques dans Queen's Quest 3: The End of Dawn. Et si ce n'est pas le cas, le jeu étant typique du snack gaming, même ma grand mère ne cherchera pas longtemps comment progresser.
Le jeu se présente majoritairement comme un point & clic. Mais ici, rien à voir avec la complexité d'un King's Quest, ce grand classique des années 80 et 90 dont le nom du jeu qui nous intéresse ici est forcément un clin d'oeil très appuyé.
Ici, tout est fait pour que vous ne vous preniez pas la tête : les énigmes sont plutôt simples, et dans tous les cas vous disposez d'une aide en ligne qui vous débloquera de toutes les situations.
A cela s'ajoutent des phases d'énigmes à résoudre, sous forme de puzzle. Pas forcément hyper inspirées, elles permettent de faire fonctionner vos méninges durant quelques minutes.
Enfin, des phases d'objets cachés révèlent le côté ultra grand public du titre, et de tous ceux d'Artifex Mundi, son développeur. Ces phases sont plutôt nombreuses dans Queen's Quest 3: The End of Dawn. Moi qui ne suis pas fan, c'est un peu dommage, mais elles ne sont heureusement pas longues.
Toujours aussi agréable à l'oeil
Queen's Quest 3: The End of Dawn porte fièrement la marque Artifex Mundi : visuellement, c'est joli comme tout, et le style heroic fantasy se prête tout particulièrement à la finesse graphique du titre.
L'ensemble est assez rigide, mais les point & clic n'ont jamais brillé par leur dynamisme non ? Côté musique, c'est beaucoup plus insipide.
L'aventure se déroule en deux chapitres - encore un habitude du développeur -, avec une aventure principale et un petit bonus qui permet d'augmenter un peu la durée de vie.
Ok, ça marche, mais après ?
Ben après, pas grand chose, c'est ce que l'on peut principalement reprocher aux jeux du studio polonais : les mécaniques ne changent absolument pas d'un jeu à l'autre.
On se tape donc cinq heures d'aventure mêlant point & clic, puzzle game et objets à découvrir. Un peu toujours pareil, mais tellement joli et accessible que je continue de prendre plaisir à me faire un petit Artifex Mundi entre deux jeux.