Sorti à la base sur PC, Hollow arrive dans une adaptation Switch que je vais tenter de vous décortiquer ici.

Huston ? On a un problème


Le scénario de Hollow est ultra classique, et rabâché dans tous les sens. Vous arrivez à bord du Shakhter-One, un vaisseau minier œuvrant en bordure de la planète Jupiter.

Sauf que, forcément, il n'y personne dedans. On se retrouve alors dans un jeu qui rappelle très très (mais alors vraiment beaucoup) le film Alien de Ridley Scott.

Un parti pris graphique très réussi.
Un parti pris graphique très réussi.

On sent bien que Alien Isolation a clairement servi de modèle à Hollow. Mais l'élève est très loin de rattraper le maître.

Une chouette ambiance bien flippante


Les premiers pas dans Hollow sur Switch manquent d'originalité, comme le reste du jeu finalement... Personne sur ce putain de vaisseau, juste une personne bizarre qui vous donne quelques conseils par messages interposés.

Et après quelques minutes, la révélation : ils y a des méchantes bestioles planquées partout dans le jeu. Et là, une autre influence vient s'ajouter : Silent Hill. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les monstres croisés dans Hollow sont pour le moins torturés, et finalement plutôt réussis.

L'ambiance est plutôt oppressante...
L'ambiance est plutôt oppressante...

Fait moi peur (ou pas)


Hollow emprunte aussi à Outlast, notamment dans le fait que notre vision est très étriquée et que l'ensemble du jeu se déroule dans la pénombre.

Cela ajoute à l'ambiance oppressante. Le soucis, c'est que Outlast réussi à nous faire flipper notre race en se basant sur notre impuissance.

Dans Hollow, il est difficile d'éviter les monstres, d'autant que le jeu est fait de nombreux couloirs très étroits, et où l'évitement est complexe, voir impossible. Pour avoir la paix, il va donc falloir les flinguer. Et bon courage, car les munitions sont disséminées au compte goutte.

Les monstres sont... un peu torturés...
Les monstres sont... un peu torturés...

Dans l'espace, personne ne vous entendra hurler (de frustration)


Du coup, quand on se retrouve à court de munitions, il faut y aller à coup de pied. Et là, en gros, considérez que vous êtes mort.

Le jeu étant très lent, le corps à corps ne vous laisse quasiment aucune chance. Le sentiment de peur s'atténue pour être remplacé par de l'amertume.

Le jeu se termine en 5 à 6 heures, si vous avez la patience de supporter le rythme très lent du jeu et la carte quasiment inutile tant elle est illisible.


Flippant, non ?
Flippant, non ?

Bof

Hollow

Hollow n'est qu'un patchwork d'idées piochées ça et là dans le cinéma et le jeu vidéo : Alien, Dead Space et même Silent Hill viennent en mémoire. Le truc, c'est que le jeu n'arrive jamais à s'émanciper de ses modèles, et s'embourbe dans un gameplay basique, poussif et frustrant.

La note : 2/6 (Bof)