Chroniqué par Nicolas Gilles
Jetez un oeil sur ce petit jeu sans prétention, il pourrait bien vous permettre de passer un bon moment.Tout en finesse
Old Man's Journey n'est pas bavard. Aucun mot n'est prononcé, aucune phrase n'est écrite. Ce n'est pas nécessaire, et cela contribue à l'ambiance touchante du jeu.
Au début du jeu, on observe un vieil homme dans un univers marin qui reçoit une lettre. Il enfile son sac à dos et le voilà parti.
Tout commence par la réception d'une lettre...
On prend alors la mesure de la patte graphique superbe et le travail esthétique réalisé.
Le tout souligné par des musiques qui collent parfaitement au sujet, on va assister notre petit papi d'u niveau à l'autre.
Puzzles tactiles simples, mais suffisants
Le principe de Old Man's Journey est assez original. En tout cas, je n'avais jamais rencontré ce principe de jeu.
Visuellement enchanteur.
Le vieil homme va se balader dans chaque niveau, mais pour cela, il va devoir passer d'une montagne à une autre, d'un vallon à un autre. Et pour cela, il va falloir qu'ils soient en face lui.
A vous, donc, de déplacer les courbes du sol afin de faire en sorte qu'elles correspondent et permettent à notre petit papi d'avancer dans sa pérégrination.
L'ensemble se fait au doigt. On comprend clairement que le jeu a été avant tout pensé pour SmartPhones et tablettes, mais du coup il s'adapte parfaitement bien à la Nintendo Switch et son écran tactile.
A vous de déplacer les collines pour permettre votre passage.
A noter qu'il est d'abord sorti sur PC et mobiles en 2017 pour arriver un an plus tard sur Switch et PS4. Il faudra attendre mars 2019 pour le voir arriver sur Xbox One. De quoi permettre à tout le monde d'en profiter.
Certes, on fini par tourner un peu en rond : le gameplay reste toujours le même, mais comme le jeu est très court - le termine en moins de trois heures - cela ne pose pas de problème.
Une vraie patte graphique
Old Man's Journey propose un gameplay tout aussi limité que sa narration. Mais c'est totalement voulu et assumé.
Les univers traversés sont plutôt variés.
Le joueur est clairement positionné en tant que spectateur de l'aventure plutôt qu'en acteur. Certes, on fait passer notre pépère d'un vallon à un autre en jouant sur les altitudes, mais ce n'est finalement pas le principe.
Du coup, s'il n'avait pas sa direction artistique si superbe, il ne pourrait pas être finalement si touchant. Est-ce une faiblesse ? Certainement pas ! Certes, l'esthétique ne fait pas tout, mais il prouve ici qu'il peut y prétendre.
Mais où va-t-il, ce vieil homme ?