Chroniqué par Nicolas Gilles
Allez, on se fait un petit jeu d'aventure qui ne prend pas la tête ? C'est parti !Ambiance médiévale
Bienvenue au royaume de Giffinvale. Enfin, façon de dire, parce que depuis quelques temps, le royaume est aux proies à de nombreuses traitrises.
Vous incarnez l'un des deux frères Ulmer, Edmund et Randall, et devrez déjouer la conspiration qui se trame contre votre famille et récupérer le trône qui vous appartient légitimement.
Arriverez-vous à déjouer le complot contre la couronne ?
A noter que King’s Heir: Rise to the Throne est d'abord sorti sous le nom de Kingmaker: Rise to the Throne.
Une recette classique
Dès les premiers écrans de jeu, la magie opère : c'est particulièrement splendide !
Et c'est ce qui fait tout le sel des jeux édités par Artifex Mundi : leur esthétisme irréprochable.
Du point & clic simple mais efficace.
Mécaniquement, le jeu mêle du point & clic et de l'objet caché, tout en proposant un scénario simple, mais que l'on prend plaisir à suivre.
Une aventure qui demande un poil de réflexion
Si certains jeux de l'éditeur sont relativement simples, ici, les nombreux lieux accessibles simultanément vous demanderont de bien mémoriser l'ensemble des actions que vous pouvez effectuer, afin de combiner efficacement les objets et débloquer la suite de l'aventure.
Le côté point & clic reste tout de même très simple. On est très loin de la complexité et des énigmes tordues des jeux Lucas Arts de la grande époque.
Le rendu médiéval donne vraiment envie de jouer.
Mais ce n'est absolument pas la prétention de King’s Heir: Rise to the Throne. Non, ici, l'idée est de proposer un jeu découpé en deux chapitres qui vous prendront environ quatre heures pour en voir le bout.
Du snack gaming efficace, comme toujours chez Artifex Mundi.
Il va falloir sauver votre frère.
Une ambiance médiévale particulièrement bien rendue.
Quelques scènes d'objets cachés parsèment le jeu.