Artifex Mundi nous propose un point'n click super beau, à l'ambiance assez sombre. Allez, on plonge.

Psycho


Dans Dreamwalker Nevers Fall Asleep, vous incarnez une psy qui a des capacités de médium. Comme souvent dans les jeux Artifex Mundi, vous incarnez une femme.

Concrètement, vous pouvez retrouver les pensées et ressentis des gens en plongeant dans leurs rêves, pendant qu'ils dorment.

Votre but : plonger dans l'esprit de la jeune femme pour trouver ce qui l'a mise dans cet état.
Votre but : plonger dans l'esprit de la jeune femme pour trouver ce qui l'a mise dans cet état.

C'est pour vos capacités hors du commun que la mairesse de Drowsy Valley, une village touristique montagnard, a fait appel à vous.

Sa fille, Sandra, est dans le coma, pour une raison totalement inconnue des médecins.

Vous découvrirez bien vite que tout n'est pas rose à Drowsy Valley.

A vous les paysages enneigés !
A vous les paysages enneigés !

Rêve ou cauchemard


Le propos de Dreamwalker : Nevers Fall Asleep est donc assez sombre.

Les paysages montagneux de la petite ville montagnarde sont un régal pour la rétine, Artifex Mundi ayant une fois de plus démontré ses talents esthétiques.

Mais si on se balade en ville pour découvrir de nouveaux protagonistes et connaître le fin mot de l'histoire, on plonge également dans le subconscient des gens.

Les énigmes restent assez simples.
Les énigmes restent assez simples.

Cela donne alors lieu à des scènes beaucoup plus alambiquées où les artistes ont pu se lâcher visuellement. Et le résultat est là : ce n'est pas trop barré, mais assez pour titiller notre imagination.

Point'n Click


Concernant le gameplay en revanche, ne vous attendez pas à des nouveautés, on reste dans ce que le studio sait si bien faire : un jeu d'aventure à dominante point'n click, avec un soupçon d'objets cachés, le tout mâtiné d'une difficulté très basse.

A cela s'ajoutent également quelques énigmes à résoudre, mais on est très loin d'un Professeur Layton.


Ici, c'est clairement l'histoire qui prime, et le joueur est très rarement bloqué. Et si c'est le cas, le système d'aide débloquera la situations très rapidement.

L'aventure reste limitée, le jeu se termine en quelques heures (entre deux et quatre selon vos neurones je pense), mais correspond bien à l'ADN du studio : une aventure simple sans être simpliste, le tout dans un écrin visuel particulièrement travaillé.

En revanche, là où dans les autres jeux du studio on trouve une seconde aventure (notamment dans King's Heir : Rise to The Throne ou Noir Chronicles City of Crime), dans Dreamwalker : Nevers Fall Asleep il n'y a qu'un chapitre, plus long.


C'est finalement plus intéressant puisque cela permet d'avoir une aventure plus longue et donc scénaristiquement plus travaillée.
Sympathique

Dreamwalker : Nevers Fall Asleep

Super beau, avec une ambiance assez originale, Dreamwalker : Nevers Fall Asleep propose un petit jeu pas prise de tête toujours aussi agréable à jouer.

La note : 3/6 (Sympathique)