Encore une autre version de la célèbre Vidéopac de Philips. Cette fois, c'est une G7000 (ou C52 chez nous en France) avec un écran neuf pouces noir et blanc intégré. La machine ne s'est pas spécialement bien vendue, ce qui la rend assez recherchée par les collectionneurs, tout simplement parce qu'elle valait le double de la G7000 habituelle. Mais l'idée était intéressante, et palliait à un gros problème que recontraient les jeunes qui voulaient s'adonner aux jeux vidéo : il fallait squatter la télévision parentale ! Avec ce principe, certes plus cher, le problème était écarté.
Outre son écran intégré, la machine a beaucoup marqué par le fait qu'elle proposait une prise péritel (péri-télévision comme on disait à l'époque), pour se brancher sur la télé de salon de papa et maman. Une révolution ! Plus besoin de galèrer à rechercher le canal de la console et de débrancher le cable antenne pour jouer ! De plus, la péritel permet un rendu bien meilleur de l'image.
La console était présentée comme une machine d'initiation à la micro informatique, argumentant que les gens se servant de cette machine sauraient par la suite se servir d'un ordinateur... Ah, ces commerciaux...
La Vidéopac G7200 souffre beaucoup au niveau de l'interrupeteur marche/arrêt, qui vit très mal le passage du temps... Mais ceci se répare très facilement...
Dans le même genre, on trouve le même modèle chez Siera, Shneider, Radiola ou encore Jopac, qui sont encore plus rares.