Chroniqué par Nicolas Gilles
Ouais, un jeu bien des années 90.Qix vs Shmup ?!?
Glass est développé par OMK Software, un studio espagnol, et édité par éditeur tout aussi espagnol, Galeco.
Il reprend le principe d'un jeu développé deux ans plus tôt par le même studio, Splash, à savoir une sorte de mix de Qix et de shoot'em up. Oui, dit comme ça, ça semble bizarre. Stick en main, c'est paradoxalement assez classique, et beaucoup trop répétitif.
Land of the babes ou Ken, comme vous voulez
Attention à tout le mouvement woke, vous risquez le haut de cœur en lançant Glass.
Dès le début de la partie, une jeune femme moulée dans une combinaison rouge vous raconte l'histoire du jeu. En gros, c'est la même chose que R-Type : les aliens vous ont envahi, et vous allez maintenant chasser sur leurs terres.
Ensuite, vous devez sélectionner votre mode de jeu : girls mode ou men mode. Heu, quoi ? En gros, vous choisissez l'image sexy qui s'affiche en fin de niveau : un homme ou une femme.
Dans tous les cas, les niveaux sont annoncés d'une voix digitalisée absolument suave digne d'un film x par une jeune femme souvent largement dotée par la nature.
Mais rien de démonstratif, le jeu s'arrête là. Parce qu'ensuite, le jeu lui-même commence.
Dans le feu de l'action, ça donne quoi ?
Côté maniabilité, on a trois boutons : un pour tirer, un pour poser une bombe à retardement, et un dernier pour activer un bouclier.
Il n'y a aucun scrolling dans Glass, tout se passe sur un unique écran.
Chacun des mondes se découpe en quatre actes. Dans les trois premiers, vous devez effacer l'ensemble des blocs qui couvrent l'écran. Un peu comme dans Qix, sauf qu'ici, il suffit de passer dessus avec son vaisseau. Une fois tous les blocs supprimés, le niveau est terminé.
Bien entendu, il vous faut faire face aux ennemis qui arrivent des bords de l'écran. Ce n'est pas absolument palpitant ni vraiment intéressant.
Vient ensuite la quatrième partie : le combat contre le boss. C'est classique, il faut péter sa barre de vie. Si vous perdez la moindre vie (en gros : si vous vous faites toucher), le combat recommence au début. Alors forcément, ce n'est pas du tout évident. La difficulté monte en flèche.
Ce sont clairement les phases les plus intéressantes du jeu. Pour le reste, c'est vraiment dispensable.