Pour un premier jeu, c'est brillant !

Le fameux Firewatch ?


Eh oui, encore un premier jeu. À croire que les studios indépendants ne font que des premiers jeux...

C'est donc à Campo Studio que l'on doit ce Firewatch souvent très hypé par la communauté d'amateurs de jeux vidéos indépendants. C'est un peu casse-gueule, car généralement, on en attend trop. J'ai donc lancé Firewatch en m'attendant à un grand jeu.


Ce n'est pas nécessairement un grand jeu, mais plutôt un jeu marquant. Pas un grand jeu, car il n'aspire pas à l'être. Ce qu'il veut, c'est nous raconter une histoire, simple, et ça, il le fait particulièrement bien.

Un modèle de narration


1989. Vous incarnez un quadragénaire dont la femme est malade. Pour se mettre au vert, il prend un poste de garde-feu dans les immenses forêts américaines.

On est alors totalement coupé du monde. Il faut deux jours de marche pour accéder à votre perchoir. Votre seul lien ? Un talkie-walkie, et Delilah, votre boss, qui se trouve sur un autre perchoir.


Le jeu se base donc essentiellement sur vos échanges. Le jeu est en anglais, avec des sous-titres français.

C'est super bien écrit, et ce principe de narration très original fonctionne à merveille. On ne sait pas trop ce qu'il va se passer, et c'est tout le sel du jeu : ici, on n'est pas en présence d'un jeu où il ne se passe rien, mais un jeu qui sait mettre en avant l'ordinaire... un ordinaire dans un environnement extra ordinaire.

Je ne vais pas vous en dire plus, car le questionnement fait partie intégrante de l'aventure.


Reste juste la fin, qui est un poil abrupte, mais qui nous ramène à la réalité.

Un walking simulator pas chiant


Le jeu est surtout rythmé par nos échanges avec Delilah. On passe d'ailleurs pratiquement tout son temps à discuter, mais ce n'est jamais lourd. Les dialogues et leur humour sont vraiment super bien foutus.

On fait son taf de firewatch : on va voir où sont des feux, on tente de déloger des campeurs peu respectueux. Bref, on se balade dans la nature.


Firewatch sait gérer son rythme et ses aller-retours sur cette carte qui sait nous aider juste ce qu'il faut pour retrouver son chemin.

Les choix n'ont pas énormément d'importance, voir aucune. Il n'y a pas de fins alternatives, la rejouabilité est donc limitée. Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre bordel ? Depuis quand faut-il avoir des embranchements dans un jeu ? On est ici pour suivre une histoire que l'on nous raconte, pas pour la construire nous-même.

Firewatch sur Steam Deck


Visiblement, Firewatch a eu des soucis techniques à son lancement. Mais quelques années après son lancement, je n'ai noté aucun bug. Le jeu fonctionne donc parfaitement sur Steam Deck !









Excellent !

Firewatch

Si vous aimez les jeux narratifs, Firewatch est fait pour vous. Mais si ce n'est pas le cas, vous risquez de vous y ennuyer. De mon côté, j'ai vraiment particulièrement adoré.

La note : 5/6 (Excellent !)