Chroniqué par Nicolas Gilles
Dead Rising revient, avec sa difficulté de merde.Nouvel opus, nouveau héros
Cette fois, vous incarnez Franck Green, un cascadeur qui participe à une émission de télé-réalité où il faut zigouiller du zombie sur une moto armée de tronçonneuses. Visiblement, le public adore.
Toutefois, Franck n'est pas au top : il vient de perdre sa femme lors de la précédente attaque de zombies et doit régulièrement trouver du Zombrex pour sa fille qui s'est fait mordre, pour éviter qu'elle ne se transforme à son tour.
Course contre la montre
L'action du jeu se déroule en trois jours. Après cela, l'armée intervient et va raser la ville. Ce laps de temps peut sembler court, mais cela laisse tout de même dix à quinze heures de jeu, pour qui arrivera à faire face à la difficulté d'empaffé du titre.
Parce que si les développeurs de Blue Castle Games (Capcom Vancouver) tentent de corriger les quelques défauts du premier épisode, ils ne font rien d'autre que reprendre cette difficulté élitiste à leur compte.
Un seul niveau de difficulté, des hordes de zombies qui vous foncent dessus à vue, autant dire que rien n'a changé depuis le précédent épisode : il faut toujours tailler à vif son chemin parmi les centaines de zombies pour se rendre d'un point A à un point B.
Et surtout, il vous faudra trouver du Zombrex. C'est même la première mission du jeu. Toutefois, même si le jeu se focalise là-dessus et vous colle la pression, il ne faut une dose que toutes les 24 heures, et comme le jeu se déroule sur trois jours...
Ah oui, aussi, tout le monde vous prend pour un terroriste : car s'il y a une nouvelle invasion de zombies, c'est qu'un mec en tenue de moto - votre tenue de moto - a fait exploser une porte de protection. A vous de prouver votre innocence.
Le scénario est très léger, on est en plein dans la mouvance des gros jeux d'actions nostalgiques de la Dreamcast. Ça vole bas, mais c'est fun.
Bac à sable
Une fois de plus, les premières parties ne seront certainement pas très productives : on va plutôt se balader dans cet espèce de centre commercial / casino qui s'inspire énormément des USA et plus particulièrement de Las Vegas.
Le côté déjà-vu est très fort par rapport au premier épisode, mais après avoir joué un peu à faire le con, on se focalise sur le scénario et on tâche de faire progresser l'histoire.
Et il y a pas mal de choses pour donner envie d'explorer : des tonnes de vêtements différents, bien entendu, mais également des armes et surtout le fait de pouvoir les construire : une batte de base-ball et quelques clous, ça donne quoi ? Gagné !
Vous pouvez aussi sauver des civils pour les ramener à votre plaque et gagner de précieux points d'expérience qui vous rendront un poil plus fort. Parce que putain, qu'il est difficile ce jeu...
C'est notamment le cas contre les boss, qui eux, sont bien humains. Comme dans la plupart des (bons) films de zombies, les vrais méchants, ce ne sont pas les zombies. L'occasion de découvrir des personnages totalement barrés, l'humour potache et bas du front faisant des merveilles...