Baba Yaga, ça vous parle ? En route pour le folklore slave ami forgeron !

Un peu de folklore des pays de l'Est


Yaga est développé par un studio qui vient de Roumanie, Breadcrumbs. C'est leur premier jeu... C'est fou le nombre de "premiers jeux" que je chronique en ce moment !

Le sujet de Yaga sort de l'ordinaire, puisqu'il se base sur les coutumes des pays de l'Est, et notamment les pays slaves. Il y est question d'un pauvre vieux forgeron qui va être au cœur de manipulations entre la sorcière Baba Yaga et le Tsar.


Dans son traitement, cela donne une narration au ton un poil décalé, le tout souligné par une direction artistique qui vient parfaire l'ensemble.

La malchance


La malchance est au cœur de l'histoire. Ivan, notre forgeron, est victime de malchance. Et pour le Tsar, c'est une malédiction ! Il va donc devoir accomplir différentes tâches pour se faire pardonner.

Concrètement, la malchance monte régulièrement dès que vous utilisez la magie, et vous devrez faire en sorte de la faire baisser régulièrement sous peine de voir arriver une grosse bête qui va vous péter votre arme ou vous piquer un artefact de valeur.


Ce n'est pas si important, car les items ne sont pas si irremplaçables que cela.

Un bras en moins


Dès le début de l'aventure, vous perdez un bras. Pas de quoi en faire tout un fromage, vous allez rapidement bénéficier d'accessoires que vous pourrez mettre au bout de votre bras : grappin, pelle, etc.

Avec votre autre bras, vous tenez votre marteau. De quoi foutre de belles baffes aux adversaires.


Car derrière toutes ces mécaniques, Yaga est avant tout un jeu de hack'n slash où le but est de traverser le niveau généré procéduralement et d'y faire ce que la mission en cours nous demande.

Classique, mais efficace.

C'est en forgeant... ou pas


Ivan est un forgeron, on trouve donc régulièrement des fours et des enclumes qui permettent de forger de nouvelles armes, mais également de les réparer.


Car vos armes cassent. Et cassent très très vite. C'est pète couilles, d'autant que les réparer coûte du minerai, et le minerai n'est vraiment pas très courant.

Si bien que rapidement, je me suis mis à utiliser principalement le marteau de base qui, lui, ne casse pas. Il est certes un peu moins puissant, mais c'est suffisant.

Du coup, l'idée de la forge est sous-exploitée, j'ai même eu un succès comme quoi je n'avais pas forgé une catégorie de trucs... qui ne m'a absolument pas manquée.


De bonnes idées sous-exploitées


Au final, on va dire que Yaga propose plein de petites choses sympathiques, mais dont on ne se soucie et ne se sert pas durant l'aventure. Et c'est bien dommage !

Toutefois, cela ne fusille pas non plus l'intérêt du jeu. Car son intérêt principal, c'est de découvrir des personnages hauts en couleur et une histoire contée... en rimes !

L'aventure dure cinq à six heures, et reste vraiment plaisante à parcourir.


Yaga sur Steam Deck


Yaga est noté comme parfaitement compatible avec la Steam Deck, et c'est exactement le cas.

Pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que tout fonctionne parfaitement, sans soucis à noter.
Sympathique

Yaga

Yaga est agréable. Il est vraiment intéressant de plonger dans les contes slaves. En revanche, il ne fait que survoler les mécaniques qu'il met en place. Pour le reste, on a un petit jeu de hack'n slash très honorable, bien que très court, mais c'est tout à fait suffisant pour sa proposition initiale.

La note : 3/6 (Sympathique)