Le créateur de l'Atari 800 refrappe quelques années plus tard et prépare un micro-ordinateur aux capacités graphiques impressionnantes. Il voulait plus généralement créer un ordinateur très puissant. Son projet sous le bras, il va voir une petite entreprise Californienne inconnue du nom de Amiga.
Les bruits concernant cette machine aux capacités exceptionnelles fusèrent et donnèrent l'eau à la bouche de nombreuses sociétés. Atari essaya de racheter Amiga, mais c'est finalement Commodore qui finira par l'avoir, après un procès avec Atari. Il s'en servira donc pour contrer Atari avec son 520 ST.
A l'intérieur du boitier de l'Amiga 1000, on trouve les signatures des principaux ingénieurs ayant bossé sur le projet.
Techniquement, la machine disposait de capacités impressionnantes pour l'époque. Jay Miner, son créateur, a réutilisé la technique des trois processeurs (nommés Paula, Agnus et Daphné) qu'il avait utilisée pour l'Atari 800. Par contre, au départ, la machine ne disposait que de 64 Ko de mémoire vive ! Cela fut bien vite corrigé pour finalement finir avec 256 Ko.
L'OS a été créé par une société anglaise du nom de Metacomo. Ces spécialistes du 68000 ont créé ce qui a grandement contribué à la grandeur de la machine : un système d'exploitation multitâche graphique s'inspirant d'Unix.
Au niveau de l'Amiga Basic, c'est Microsoft qui l'a créé, comme pour la plupart des Basic de l'époque. A noter que les premières versions de l'Amiga 1000 (sorties uniquement aux Etats-Unis), alors nommé sobrement Amiga, disposaient d'un Basic non-Microsoft, baptisé ABasic.
La machine était plutôt réservée au marché semi-professionnel, vu son prix assez élevé. La technologie utilisée sera séparée en deux pour créer les Amiga 500 et 2000, le premier étant réservé au marché familial tandis que le second restera sur le même marché que son prédécesseur.
A noter que le capot intérieur de la machine est rempli des signatures de ses concepteurs. On peut voir sur la photo ci-dessus un détail de ces autographes.