L'Amiga 500, montre que Commodore sait faire autre chose que des C64 ! En effet, il est aussi capable de sortir une machine que l'on pourrait presque qualifier de révolutionnaire pour l'époque ! Ses capacités graphiques étaient très honnêtes et surtout les capacités sonores étaient de vraiment bonne facture, ce qui donnait un bon rapport qualité/prix.

Commodore cherchait à lancer un nouvel ordinateur qui renierait avec le succès du C64, mais les essais, avec notamment le Plus/4, ont été infructueux. La firme rachètera donc une petite société Amiga, pour commercialiser son projet de micro 16 bits nouvelle génération : l'Amiga 1000. Devant le succès de la machine, Commodore sortira deux gammes distinctes d'Amiga, qui commenceront par le 500 pour la famille et le 2000 pour les semi-professionnels.

L'Amiga 500 est donc très proche de l'Amiga 1000, les différences étant plus physiques que fonctionnelles. Par exemple on peut noter la présence des routines Kickstart 1.2 en ROM, alors qu'elles étaient chargée en mémoire vive au démarrage de l'Amiga 1000. Le circuit AGNUS et autres ont été remplacé par le Fat Agnus et Gary, un gate array (réseau de portes logiques).

L'intérieur de la bête :
Il a 512 Ko de mémoire vive et 256 Ko de ROM en version de base. On peut éventuellement booster la mémoire en mettant la carte A501 sous la machine, elle apporte 512 Ko de RAM en plus, ainsi qu'un circuit horloge-calendrier et sa batterie de sauvegarde. La mémoire disponible par le A501 est de la Slow RAM, accessible directement par le 68000 mais pas par les coprocesseurs graphiques, ça donne donc un bon gain de temps. On pouvait aussi ajouter d'autres cartes pour booster les performances de la machine, comme une carte acceleratrice, un controleur cdrom (a570 par exemple en 1992) ou un controleur disque dur (a590 pour des disques XTIDE et SCSI en 1990). Le lecteur de disquettes est fonctionnellement identique à celui de l'Amiga 1000. Il permet de mettre 880 Ko sur disquette 3"1/2 double face, double densité.

Les connecteurs disponibles sont divisés en trois groupes :

1- Les connecteurs internes : ça comprend un connecteur pour carte d'extension mémoire A501, un autre pour les lecteur de disquettes interne et un dernier pour connecter le clavier.

2- Le connecteur d'extension externe à 86 broches (idem Aimga 1000) : Il est fonctionnellement identique à celui de l'Amiga 1000, la seule différence c'est que ce connecteur est de l'autre côté de la machine, du côté gauche. Cela interdit donc l'usage des périphériques conçus pour l'Amiga original.

3- Les connecteurs arrière : Encore une fois, ils sont fonctionnellement identiques à ceux de l'Amiga 1000, mais il y a tout de même quelques différences. De l'arrière gauche à l'arrière droit, on trouve :

- la sortie vidéo monochrome ;
- le connecteur vidéo RGB à 23 broches ;
- la prise d'alimentation carrée pour le transformateur externe ;
- l'interface parallèle bidirectionnelle à 25 broches pouvant notament servir pour une imprimante ;
- l'interface série RS232 avec connecteur 25 broches ;
- le connecteur du lecteur de disquette externe 3"1/2 ou 5 pouces à 23 broches ;
- les deux sorties son, gauche et droites ;
- les deux prises DB-9 pour souris et joystick.

Les deux connecteurs DB-25 (ports série et parallèle) sont identiques à l'Amiga 1000 mais les genres (mâle/femelle) des prises ont été inversés : ça permettait d'utiliser les câble standard PC.

Commodore Amiga 500 côté technique

Microprocesseur : Motorola 68000 cadensé à 7.09 Mhz
Mémoire vive : 512 Ko
Vidéo : Résolution de 320*200, 640*400 et 640*400, 320*400 en mode entrelacé.
Son : 4 voies, 8 octaves
Prix d'origine : 4725 frs à sa sortie et 2790 frs en fin de vie (debut 1991)