Chroniqué par Nicolas Gilles
Choplifter revient sur Game Boy dans un troisième épisode, cette fois avec Ocean aux commandes.La suite, la suite !
Choplifter II a bercé mon enfance et m'a laissé des souvenirs impérissables. Pourtant, la série initiée par Brøderbund en 1982 sur Apple II (puis porté sur la plupart des supports de l'époque) ne figure pas parmi les plus connues... Elle vaut néanmoins le coup d'œil, ne serait-ce que par son principe plutôt original.
Dans Choplifter, vous pilotez un hélicoptère. Vous pouvez tirer, bien entendu, mais on est très loin d'un shoot'em up. Non, ici, vous devez sauver les prisonniers. Certes, ils se baladent librement dans les camps, ce qui n'a pas grand-chose à voir avec la réalité, mais on n'est pas dans la simulation, hein ?
La série a changé d'éditeur au gré des épisodes, pour donner un deuxième épisode exclusif à la Game Boy qui était particulièrement bon, développé par Beam Software et édité par Victor Interactive.
C'est Ocean qui reprend le flambeau pour produire un troisième épisode qui n'est plus exclusif à la Game Boy. On trouve également des versions Super Nintendo et même Game Gear !
Vous pouvez consulter le test de la version SNES de Choplifter III ici.
Une recette inchangée
Même si le jeu a changé de développeur au gré de ses itérations, le fait est qu'aucune prise de risques n'a été effectuée.
Autant sur Super Nintendo ou Game Gear ça marche puisqu'il n'existe pas d'autre épisode de la série sur ces consoles. Sur Game Boy, on a déjà cet excellent deuxième épisode, du coup cela fait un peu redondant.
Le principe reste irrémédiablement le même : sauver les soldats tout en évitant de se prendre des balles. Parce que si vous prenez une seule balle, vous devez recommencer le niveau depuis le début ! La difficulté est donc très old school et vous demandera pas mal de patience.
Car il n'y a pas que les balles qu'il faut craindre : le niveau dans son ensemble risque d'être votre pire cauchemar. Car si vous touchez un mure ou un toit, vous perdez immédiatement !
Le souci, c'est que si la maniabilité est plutôt précise, ce n'est pas le cas des collisions qui vont régulièrement vous poser un problème. Dommage, développement plus qualitatif n'aurait pas fait de mal.
Toutefois, le jeu ne pardonne pas, mais la difficulté est moyenne pour un titre de l'époque. Un peu de persévérance sera tout de même demandée. De plus, un système de mot de passe permet de recommencer au niveau de son choix.