Chroniqué par Nicolas Gilles
Subversif. Le terme est fréquemment croisé dans le cinéma. Pour le jeu vidéo, c'est une autre paire de manches. Alors quand on voit un jeu qui vient et pose ses couilles sur la table pour faire péter des mini-jeux au mauvais goût flagrant, voir choquant, j'applaudis à deux mains !On va encore dire que j'aime foutre la merde, voir la merde en général, mais j'avoue que j'ai un coup de coeur pour ce jeu. Non pas pour les trois mini-jeux que la cartouche contient, mais plutôt pour le principe. Avouez que posséder une cartouche qui aborde fièrement le titre de Super Connard, ça a carrément la classe non ?
Quand en plus, les mini-jeux font preuve d'un mauvais goût incroyable, le côté nanar assumé du titre prend toute son ampleur.
Imaginez : vous incarnez Hitler et devez régler des aiguillages de train... Alors Super Connard, un titre pour les fachos ? Bien sûr que non puisqu'il s'appelle justement Super Connard ! Parmi les autres réjouissances, on trouve également deux autres mini-jeux où l'on incarnes deux autres Super Connards. Je ne m'attarde pas sur le sujet, le plaisir de la découverte étant le même que pour les Game & Watch.
Super Connard sur Game Boy.
On prend ainsi plaisir à battre son score, le tout fonctionne très bien, mais il faut avouer que l'on repose assez rapidement la cartouche pour observer les réaction qu'elle a provoqué sur la toile. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y en a eu ! Beaucoup de réponse indignée de voir un tel manque de respect. Parfait, je pense que c'est ce que souhait provoquer Furrtek... Et tant pis pour les bien pensants !
Au final, les 80 cartouches prévues se seront écoulées en à peine trois jours... Comme quoi l'originalité et la provocation ça paie aussi.
Oui, je lui met 5. Pas forcément pour la qualité ludique, mais pour le culot qu'à eu le développeur, Furrtek, pour nous sortir un truc pareil !