Un beat'em all chinois dont personne n'a entendu parler, ça donne envie de donner un coup d'oeil. Ou pas.

Un beat'em all chinois


Bloody Spell est développé par un studio chinois du nom de... Eh, oui, moi non plus je ne sais pas le prononcer ni même le lire puisqu'il est en chinois.

C'est visiblement un premier jeu car je ne trouve rien d'autre de ce développeur, en tout cas sur Steam.


Le jeu se déroule en Chine médiévale, ce qui donne à l'ensemble un cachet assez marqué qui donne envie. Il est question d'un frère partant à la recherche de sa sœur qui a été enlevée suite à l'invasion de démons. Bon ok, pour l'originalité, on repassera.

Même chose pour le gameplay, qui joue la carte du beat'em all avec un côté Dark Souls. Toutefois, pour les allergiques à la difficulté (comme moi), sachez qu'il existe tout plein de modes de difficulté, permettant de mettre le jeu entre toutes les mains.

Un système de points permet de débloquer des compétences passives (augmentation de la vie, esquive, défense, etc.). Et des compétences actives, dont on peut en utiliser trois à la fois sous forme de raccourcis.


Les combats sont dynamiques, on prend très vite ses marques. C'est fluide et l'univers mis en place est graphiquement très intéressant, le tout souligné par une bande son plutôt bien foutue et qui met bien dans l'ambiance.

Des poings et des gros seins


Les développeurs ont dû se dire un truc : "heu, notre jeu il est classique, très classique, trop classique, qu'est-ce que l'on va bien pouvoir ajouter pour faire en sorte qu'il attire l'attention ?".

Et la solution trouvée est : des paires de seins !


Le jeu est sorti en early access, et visiblement, il n'avait pas cet aspect, qui a été ajouté par la suite. La grande méchante du jeu, qui est présente dès l'écran titre, est quasiment à poil.

Toutefois, le jeu reste parfaitement sage. En dehors de quelques adversaires plutôt dénudées, il n'y a rien qui pourrait choquer les culs-bénis.

Il est d'ailleurs possible de changer le sexe de son personnage pour jouer avec une femme, mais dans ce cas l'ensemble des tenues est mise de côté au profit d'une tenue qui ne change jamais. À noter que l'on peut trouver une tenue en latex de chat d'un goût plus que douteux.


A priori, on peut récupérer des tenues plutôt olé olé via le multijoueurs, mais je n'ai pas essayé.

Et tant pis si la traduction anglaise mentionne bien que le personnage principal est un homme, on n'est pas à ce genre d'incohérence près.

Court mais déjà trop long


Alors des boobs, c'est bien sympa, mais ça ne fait pas un bon jeu.


Le souci, c'est que Bloody Spell n'arrive pas à tenir en halène sur la distance. Et pourtant, je n'ai mis que 6h pour le terminer. Il se gaufre totalement dans les problèmes de redondance que l'on retrouve dans le jeu de ce type.

Une traduction très moyenne


Pour sortir de Chine, les développeurs ne se sont pas fait chier. Les voix restent en chinois, et les textes sont traduits en anglais. Enfin, presque tous les textes, car certains apparaissent encore en chinois !

C'est notamment le cas pour les personnages cachés, qui vous offrent des mini-jeux insipides et inutiles.


La traduction anglaise est très basique, mais finalement, ce n'est pas si important que cela car le scénario n'est pas non plus le point fort du jeu.

Bloody Spell sur Steam Deck


Bloody Spell est mentionné comme parfaitement compatible avec la Steam Deck, et c'est exactement le cas. Le jeu reste très agréable à l'œil, sans pour autant faire fondre la batterie comme certains gros jeux peuvent le faire. C'est un bon entre deux.





Bof

Bloody Spell

Avec ses combats dynamiques, Bloody Spell fait illusion durant la première heure de jeu. La suite est beaucoup plus mitigée, le jeu étant très redondant.

La note : 2/6 (Bof)