Chroniqué par Nicolas Gilles
Dice nous met une belle claque pour cet épisode qui vient enfoncer le clou avec un troisième épisode déjà très réussi.J'aime pas les autres
Si vous lisez régulièrement la bouillie textuelle que je produis ici, vous ne serez pas étonné que je ne m'attarde que sur la campagne solo de Battlefield 4, puisque jouer en ligne, ce n'est pas du tout mon truc.
Donc je n'aime pas les gens qui me le rendent bien, car dans ce putain de jeu, tout le monde me tire dessus.
Grand spectacle
Faites péter le pop corn, graissez vos manettes dans la joie et l'allégresse : Battlefield 4 c'est un bon gros blockbuster décérébré ultra efficace qui va vous en mettre plein la gueule, plein les mirettes et plein les oreilles.
Ne cherchons pas de cohérence ou quoi que ce soit du genre. On incarne ici un marine américain, Recker, et son escouade Tombstone, qui allez devoir faire face à un sacré merdier de la part des chinois et des russes (oui, chaque époque a ses grands méchants ennemis de la suprême et sacro-sainte Amérique).
Après, cela reste un solo de FPS orienté multijoueurs : il ne faut que cinq ou six heures pour en voir le bout, mais le voyage n'est aucunement décevant, bien au contraire.
Jamais à l'abri
Ce qui marque le plus dans Battlefield 4, c'est que l'on n'est jamais à l'abri. Généralement, on se fout dans un coin, derrière un mur, et bien protégé, on peut sagement attendre que notre vie remonte pour pouvoir repartir au combat.
Mais ici, ce n'est pas vraiment le cas, car tous les murs peuvent être détruits ! Et c'est d'autant plus vrai que lorsque des chars trainent dans les parages, il n'est pas rare que l'obscurité de votre planque se transforme en ruine à ciel ouvert... et vous vous retrouvez à poil au milieu de tout ça.
Cela donne au jeu un côté très original, qui vous demande d'être toujours sur le qui-vive.
Il faut également y aller plutôt finement : foncer dans le tas est synonyme de game over. Imparable.
Non, il faut y aller peu à peu, surtout que le jeu fonctionne surtout avec des niveaux assez grands sous forme d'arène, certainement pour nous habituer à ce que l'on trouvera par la suite dans le mode multijoueurs.
Vous évoluez avec plusieurs compagnons (deux ou trois généralement), et pouvez leur donner des ordres. Cela vous évitera de rentrer dans le tas inutilement.
Battlefield 4 sur Steam Deck
Le jeu étant sorti 2013, la console de Valve fait tourner le jeu sans rechigner, bien que le ventilo soit copieusement utilisé.
Là où ce n'est pas super pratique, c'est que l'on a un jeu pensé pour être joué au clavier, avec des touches dans tous les sens et pas de mode manette. Il est donc parfois compliqué de se dire : touche E pour utiliser... heu quoi ?
Mieux vaut donc ne pas utiliser la configuration de la manette de base et d'opter pour l'une des configurations proposées par la communauté, beaucoup plus pratique et complètes.