Et si on se faisait un petit hack'n slash ? Tant mieux Torchlight II a été porté sur Switch.

Dépoussiérage


Torchlight II est sorti sur PC en 2012... La version Switch arrive donc sept ans plus tard. Et ça en fait du temps.

Le portage du titre initialement développé par Runic Games pour la version PC est réalisé ici par Panic Button. Le studio s'est déjà illustré avec ses excellents portages de Doom ou de Wolfenstein, également sur Switch.

Visuellement, c'est aussi classique que réussi.
Visuellement, c'est aussi classique que réussi.

Donc ici, pas de surprise : ça tient la route techniquement.

Sauvez le monde


Le but dans Torchlight II est tout ce qu'il y a de plus classique : vous devez sauver le monde. Oui, encore une fois.

Et ce n'est pas le déroulement du jeu qui va nous donner envie d'en savoir plus : les vidéos sont très rares et, pour le peu qu'il y a, elles restent anglais alors que l'ensemble du reste du jeu est traduit en français (texte et voix).


Les quêtes n'aident pas non plus : dans la plus grande tradition du jeu de rôles à l'américaine, les quêtes vous donnent une bribe de scénario de façon relativement verbeuse. Et certainement un peu trop, ou alors de façon un peu trop insipide.

Du coup, j'ai rapidement fini par ne survoler que très rapidement les textes tant je m'en foutais. En gros, c'est "va par là, trouve la clé" ou "va là bas et pète le boss".

Parce que ce qui fait l'intérêt de Torchlight II, c'est de casser du monstre et de nettoyer la carte. Un hack'n slash quoi.


Un hack'n slash monotone, mais sympathique


Sur la carte qui se dévoile petit à petit, des hordes d'adversaires se déversent sur vous. Ils lâchent des objets, qui font que votre inventaire est tout le temps plein. Heureusement, vous avez un familier, et ce copain va pouvoir retourner en ville pour vous vendre le surplus.

Cette partie de gestion de l'inventaire est assez chiante, car il est rapidement plein, si bien que l'on doit trop régulièrement faire le tri. Du coup, on change régulièrement d'équipement. On ne prête que très peu d'attention à l'armure et surtout aux armes, souvent très très proches.

Et il en va de même pour les monstres, très peu différents les un des autres. Leurs spécificités vont généralement par secteur : la foudre, le poison, le feu, etc. Que de l'ultra classique quoi.


Et pareil pour les boss : ils ont peu de spécificités et les battre demande surtout de bourriner comme un sac avec une bonne quantité de potions dans sa besace.

Du coup, les quinze heures que m'a demandé le jeu m'ont paru plutôt longues... Même si j'ai tout de même parcouru le jeu sans trop me pousser à le faire (il ne manquerait plus que ça).

Techniquement, ça tient la route


On dit souvent que la Switch est à la traîne techniquement... Mais heureusement, elle peut faire tourner tranquillement un jeu de 2012. C'est assez joli, et on apprécie les détails surtout sur grand écran. En mode nomade, c'est assez petit. Cela reste très lisible, mais on peine un peu à distinguer les détails des personnages et monstres.

Les quêtes, c'est ici que tout le scénar se déroule.
Les quêtes, c'est ici que tout le scénar se déroule.

Du coup, on a là tous les ingrédients pour le mettre Torchlight II entre toutes les mains, que l'on soit grand amateur de Diablo ou pas.

Les différents modes de difficulté permettent à vraiment tout le monde de se faire plaisir.

Du coup, même si c'est redondant, on fait une petite cession, puis on en a marre, puis on reprend, etc. Et cela pendant une quinzaine d'heures.

Les cinématiques, malheureusement uniquement en anglais.
Les cinématiques, malheureusement uniquement en anglais.

Un jeu à grande réputation mais qui pour moi a bien mal vieilli, tout en restant sympathique à parcourir.
Sympathique

Torchlight II

Torchlight II a plutôt mal vieilli. Son level design peu inspiré et sa répétitivité auront raison des moins persévérants. Pour les autres, cela reste un bon petit jeu, parfaitement adapté aux courtes sessions de jeu sur la version portable de la Switch.

La note : 3/6 (Sympathique)