Un metroidvania avec un ours en peluche, ça donne envie, non ?

Des baffes, des fayots, et un ours en peluche


The Darkest Tales est le deuxième jeu des Espagnols de Trinity Team, à qui l'on doit le très sympathique Slap and Beans, qui mettait en scène Terrence Hill et Bud Spencer.

Le changement d'ambiance est donc ici radical, puisqu'il n'est plus question de western spaghetti, mais d'univers onirique. Si différent ? Pas tant que ça, car le caractère de notre ours en peluche n'est pas sans rappeler la mauvaise humeur et la mauvaise foi des personnages incarnés par Bud Spencer...


Vous incarnez un ours grognon qui va devoir se déplacer au pays des rêves de sa petite maîtresse Alicia afin de la sauver des griffes des mauvais rêves dont elle est la proie.

C'est l'occasion de partir pour un périple au visuel particulièrement léché et où les contes traversés ont été quelque peu changés. Beaucoup plus obscurs, ils nous font évoluer dans une ambiance certes onirique, mais également inquiétante, voir crado.

Un metroidvania, vraiment ?


The Darkest Tales est présenté comme un metroidvania. Comprenez par là que l'on a des niveaux labyrinthiques dans lesquels on récupère de nouveaux pouvoirs qui nous permettent de continuer l'exploration.


Seulement voilà, il y a déjà un premier indice qui cloche : il n'y a pas de carte ! Du coup, difficile de s'y retrouver. Et le level design est d'ailleurs pensé en ce sens : c'est finalement assez dirigiste, et des panneaux vous indiquent régulièrement le chemin à suivre.

C'est assez dommage, car le ressenti est finalement celui d'un jeu de plateformes classique puisqu'il n'y a pas vraiment de notion d'exploration. On va passer d'un niveau à l'autre, et revenir en arrière, mais toujours de façon très dirigée.

Maladresses


La maniabilité est plutôt bonne, mais il y a constamment des soucis de lisibilité dans les niveaux. C'est super beau, mais on peine souvent à distinguer les choses, et notamment les pics qui pullulent à chaque coin de niveau et qui font baisse connement notre barre de vie.


Sans parler des phases de montées où une chute vous fait tout recommencer. Côté combats, on récupère différentes armes que l'on peut améliorer grâce à la montée d'expérience et la dépense de points, mais l'ensemble manque de punch.

The Darkest Tales sur Steam Deck


Le jeu est mentionné comme pleinement compatible avec la Steam Deck, et c'est tout à fait le cas.









Sympathique

The Darkest Tales

Au final, on va dire que The Darkest Tales est un jeu finalement assez classique, mais qui manque un peu de finition pour pouvoir devenir vraiment fun. Reste un jeu de plateforme classique mais tout à fait recommandable.

La note : 3/6 (Sympathique)