Super James Pond, n'est autre que l'adaptation de James Pond II, initialement sorti sur Amiga.

Le personnage de James Pond, poisson agent secret à l'humour décalé, a été inventé en 1990 par Chris Sorrell, qui n'a alors que 18 ans. Le jeu connaitra trois épisodes sur Amiga. Seul le deuxième sera adapté sur Super Nintendo. Du coup, sur la jaquette, on n'a que Super James Pond. En revanche, les personnes chargées d'adapter le jeu ont laissé le II dans l'écran titre.

Notre poisson s'est fait greffer un abdomen télescopique qui lui permet d'atteindre des plates-formes très haut perchées ! Au passage, le sous titre du jeu, codecame : Robocod est clairement un clin d'oeil à Robocop. Cela influence forcément le gameplay de ce jeu de plates-formes typiquement micro.

Super James Pond sur Super Nintendo.
Super James Pond sur Super Nintendo.

L'objectif de votre aventure ? Vous rendre au pôle nord pour déjouer les plans machiavéliques de l'infâme Dr Maybe qui a piégé les usines de jouets du Père Noël pour les faire exploser.

Vous évoluez dans des niveaux très hauts en couleurs. Saturation maximale, fonds animés totalement psychédéliques, il ne suffit qu'un d'un mini coup d'oeil pour savoir que l'on joue à Super James Pond.

La maniabilité est assez glissante et demande un petit temps d'adaptation. Pour occire vos adversaires, quelques coups sur la tête suffiront. De toute façon, la difficulté est très basse, même contre les boss. Lorsque l'on s'accroche à une plate-forme, l'animation se met à méchamment ralentir et saccader, ce qui tranche avec les autres déplacement et stresse un peu en cour de jeu.

On pourra reprocher à Super James Pond un level design pas forcément très inspiré et des couleurs que certains pourront trouver trop psychédéliques. C'est finalement ce qui fait le charme du titre. L'ensemble fait donc très enfantin, et ce ne sont pas les musiques, rythmées et très légères, qui vont venir changer la donne. Le tout reste très écoutable.
Bon jeu

Super James Pond

Super James Pond est une bonne adaptation de James Pond II. Son ambiance psychédélique et enfantine ne conviendra peut-être pas à tous, mais il reste un bon représentant du genre.

La note : 4/6 (Bon jeu)