Gokujou Parodius / Parodius II

Chroniqué par Nicolas Gilles

Parodius revient dans un deuxième épisode sur Super Famicom, histoire d'en rajouter une couche en terme de shoot'em up débile mais si addictif.

On a l'habitude de l'appeler Parodius II, mais le nom japonais est en réalité Gokujou Parodius. Voilà pour la parenthèse linguistique. De toute façon, il n'est sorti qu'au Japon, alors le nom original peut être intéressant pour le dégotter.

Les habitués ne seront pas dépaysés, le jeu restant dans les normes auxquelles la série nous a jusque là habitués. Simplement, comme souvent avec les suites, on se retrouve avec tout plein de "plus".


Déjà, on trouve 11 personnages à jouer là où le premier n'en proposait que 4. Tout plein de protagonistes repris aux autres productions Konami (après tout, Parodius est une version satirique de Gradius faisant intervenir de nombreux personnages de la marque) comme le fameux cochon, le héros de Twinbee, de Gradius, etc.

Côté level design, c'est encore plus barré que dans le premier épisode, avec des niveaux qui ont un effet "sapin de Noël" particulièrement appuyé. Les adversaires montent également d'un cran dans la connerie, avec toujours cette petite touche sexy et certains de ses boss particulièrement dénudés.

Heureusement, malgré le bordel à l'écran, on arrive à lire correctement ce qui se passe à l'écran. Car il ne faut pas oublier que Parodius se base sur Gradius, qui n'est pas réputé pour son accessibilité. Ici aussi, lorsque l'on perd une vie - un contact adverse et c'est la mort assurée - on recommence au check point suivant. Alors sous ses airs gentillets de cute'em up, Gokujou Parodius va vous donner une bonne dose de fil à retordre.


A cela s'ajoute des musiques toujours aussi réussies. Reprises à de grands classiques mais débilisées à la sauce fête foraines, elles constituent une fois de plus une vraie réussite.