Chroniqué par Nicolas Gilles
J'adore Bomberman ! Et sur une console hybride portable / salon comme la Switch, le support est idéal non ? Le soucis, c'est que l'adaptation est un peu moisie...Super Bomberman avec R comme Retour, Renaissance ou Reuhcéquoicetangledevuedemerde ?
Oui, le R de Super Bomberman R signifie Reborn. Un peu pompeux, mais bon, venant de la part de Konami (qui a racheté Hudson Soft en 2012), ce n'est pas trop étonnant.
Donc, c'est juste le retour de notre petit poseur de bombes adoré. Alors forcément, c'est quand même cool !
Hérésie ! Un Bomberman en 3D isométrique !!!
On a immédiatement en tête les parties de fous passées sur PC Engine, Super Nintendo ou encore Saturn, à 4 ou 5 joueurs autour de bières et de blagues pourries.
L'occasion de se refaire ça en 2017 sur une console taillée pour le multijoueurs comme la Switch avait quelque chose de particulièrement alléchant.
Surtout que, à sa sortie, la console de Nintendo manquait cruellement de jeux. Alors du coup, forcément, j'ai craqué.
Le scénario est rigolo, mais insipide.
Un Bomberman en 3D Isométrique
Voilà, tout est dit, vous pouvez passer à autre chose. En voulant accentuer cette putain de 3D, Super Bomberman R n'est pas totalement en vue du dessus. Une hérésie.
Il en résulte une maniabilité particulièrement peu précise. Cette imprécision est un peu plus limitée lorsque l'on y joue en version portable, mais cela reste tout de même particulièrement désagréable.
Sans cela, Super Bomberman R serait un Bomberman sans originalité, mais resterait un Bomberman, c'est à dire un jeu fun et accessible. Là, avec cette vue qui ne lui convient absolument pas, cela fait totalement s'écrouler le château de carte, le plaisir de jeu s'en trouvant grandement bousillé.
En version portable, la lisibilité est meilleure que sur la télé du salon.
Des modes de jeu classiques
Les connaisseurs et autres nostalgiques ne seront pas dépaysés. Ils retrouveront les modes de jeux classiques, à savoir le mode solo où il va vous falloir terminer les tableaux tantôt en trouvant la sortie, tantôt en flinguant tous les monstres. Le tout corsé par un boss en fin de niveau et ficelé par un scénario niais dont le contenu nous passe à des kilomètres au dessus de la tête.
Au moins, il y a une vraie durée de vie dans ce mode solo qui compte plusieurs mondes pour un total d'une cinquantaine de niveaux.
Mais bon, le mode solo, ça n'a jamais été le plus intéressant dans un Bomberman. Et là, le fait de pouvoir y jouer avec un pote est clairement un plus ! Et ce ne sera pas forcément du luxe, la difficulté étant plutôt balèze.
Les boss sont gros et coriaces.
Rien de nouveau dans le monde de Bomberman
Le gmaeplay ? Bah c'est du Bomberman, donc rien de bien nouveau au pays des bombes qui explosent en croix.
Les bonus sont les mêmes : des flammes pour exploser plus loin, des bombes supplémentaires, des patins à roulettes pour se déplacer plus vite, un coup de pied pour pouvoir renvoyer les bombes, etc.
Du classique quoi.
D'un monde à l'autre, les décors changent.
Un multi plutôt avare
Le mode culte de Bomberman est ici finalement limité à son strict minimum... Et c'est vraiment dommage.
8 niveaux à se mettre sous la dent, quelques trucs à débloquer... mais pas grand chose de plus.
Bizarrement, la vue a été modifiée, la 3D isométrique dégueulasse du mode solo est un peu plus limitée, l'ensemble est légèrement plus lisible, sans jamais toucher à la pureté et à l'efficacité des épisodes précédents.
Tant pis, parce que même avec un angle de caméra à chier, à 4 ou à 8 joueurs, ça reste quand même de grands moments potentiels à passer.
Voilà, tout est dit, vous pouvez passer à autre chose. En voulant accentuer cette putain de 3D, Super Bomberman R n'est pas totalement en vue du dessus. Une hérésie.
Il en résulte une maniabilité particulièrement peu précise. Cette imprécision est un peu plus limitée lorsque l'on y joue en version portable, mais cela reste tout de même particulièrement désagréable.
Sans cela, Super Bomberman R serait un Bomberman sans originalité, mais resterait un Bomberman, c'est à dire un jeu fun et accessible. Là, avec cette vue qui ne lui convient absolument pas, cela fait totalement s'écrouler le château de carte, le plaisir de jeu s'en trouvant grandement bousillé.
En version portable, la lisibilité est meilleure que sur la télé du salon.
Des modes de jeu classiques
Les connaisseurs et autres nostalgiques ne seront pas dépaysés. Ils retrouveront les modes de jeux classiques, à savoir le mode solo où il va vous falloir terminer les tableaux tantôt en trouvant la sortie, tantôt en flinguant tous les monstres. Le tout corsé par un boss en fin de niveau et ficelé par un scénario niais dont le contenu nous passe à des kilomètres au dessus de la tête.
Au moins, il y a une vraie durée de vie dans ce mode solo qui compte plusieurs mondes pour un total d'une cinquantaine de niveaux.
Mais bon, le mode solo, ça n'a jamais été le plus intéressant dans un Bomberman. Et là, le fait de pouvoir y jouer avec un pote est clairement un plus ! Et ce ne sera pas forcément du luxe, la difficulté étant plutôt balèze.
Les boss sont gros et coriaces.
Rien de nouveau dans le monde de Bomberman
Le gmaeplay ? Bah c'est du Bomberman, donc rien de bien nouveau au pays des bombes qui explosent en croix.
Les bonus sont les mêmes : des flammes pour exploser plus loin, des bombes supplémentaires, des patins à roulettes pour se déplacer plus vite, un coup de pied pour pouvoir renvoyer les bombes, etc.
Du classique quoi.
D'un monde à l'autre, les décors changent.
Un multi plutôt avare
Le mode culte de Bomberman est ici finalement limité à son strict minimum... Et c'est vraiment dommage.
8 niveaux à se mettre sous la dent, quelques trucs à débloquer... mais pas grand chose de plus.
Bizarrement, la vue a été modifiée, la 3D isométrique dégueulasse du mode solo est un peu plus limitée, l'ensemble est légèrement plus lisible, sans jamais toucher à la pureté et à l'efficacité des épisodes précédents.
Tant pis, parce que même avec un angle de caméra à chier, à 4 ou à 8 joueurs, ça reste quand même de grands moments potentiels à passer.