Sonic Frontiers

Chroniqué par Nicolas Gilles

Chouette ! Un nouveau Sonic ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas aimé.

Sonic toujours aussi insuportable

Les cons, ça doute de rien. Il est vraiment regrettable de se dire que cela ne s'applique pas seulement aux cons, mais également à Sonic.

Il enchaîne les jeux moyens, mais continue de rouler des mécaniques comme s'il était le roi du monde. Pourtant, il est possible de faire quelque chose de sympa avec le hérisson bleu, comme dans le film éponyme... Oui, je l'ai trouvé plutôt regardable. Comme quoi je suis meilleur public en film qu'en jeu vidéo...


Dans Sonic Frontiers, on pensait être libéré de notre hérisson puisque ce dernier se retrouve balancé dans une dimension parallèle. Mais finalement, on le suit pour essayer de lui permettre d'en sortir, tout en retrouvant tous ses copains et en tâchant de réparer les conneries du grand méchant Dr Robotnik. Pour le reste, on zappe tant le scénario n'a strictement aucun intérêt.

Open World inutile

L'open World de Sonic Frontiers est rétrograde au possible, on revient quinze ans en arrière dans des décors plutôt vastes, mais totalement vides, et où les quelques activités à réaliser sautent aux yeux comme les puces d'un hérisson.

En gros, on a un rendu photoréaliste pas forcément dégueulasse, mais un peu comme l'Écosse : c'est beau, mais c'est vide.


Les activités nous proposent des contre la montre, quelques boss, etc. L'idée est de récupérer des clés qui permettent de débloquer des cristaux, qui permettent eux-mêmes d'avancer dans l'aventure.

Et côté RPG oblige, on peut augmenter les capacités de Sonic en récupérant divers items, en plus des anneaux que l'on perd lorsque l'on se fait toucher.

En bref, on tente de marier l'historique avec un relatif modernisme, mais c'est bancal à souhait et ça sonne faux du début à la fin.

Maniabilité approximative

En fait, derrière l'open world se trouve le gameplay principal de Sonic Frontiers : en gros, vous arrivez devant des autels qui vous lanceront un niveau.

Et là, le niveau fait penser à ce que l'on a déjà connu depuis Sonic Adventure sur Dreamcast.

Chouette, peut-on se dire, on va retrouver la vitesse de Sonic ! Oui, on la retrouve, mais on retrouve aussi cette maniabilité approximative au possible qui m'a régulièrement fait pester.


Après, le fait de devoir relever certains objectifs dans les niveaux donne à l'ensemble un petit côté Tony Hawk Pro Skater qui n'est pas pour me déplaire... Mais bordel, c'est quoi cette maniabilité à la con !