Chroniqué par Nicolas Gilles
Sorti pratiquement en même temps que la Game Boy, Solar Striker est donc l'un des premiers shoots disponibles sur la petite portable de Nintendo.Afin de doter sa console d'un nombre de jeux le plus possible variés, le tout allié à une bonne qualité qui permettra de lancer la console, la firme au plombier a développé en interne plusieurs jeux sur Game Boy.
Et qui, mieux que son créateur, pouvait nous faire quelques jeux aux petits oignons ? Gunpey Yokoi nous pondra donc quelques jeux, dont ce Solar Striker assez peu connu. Rien que pour le nom illustre de l'un de ses concepteurs, il mérite que nous nous y attardions quelques dizaines de minutes.
Shoot'em up à scrolling horizontal, le jeu est très classique. Tout se passe dans l'espace, où on doit erradique du vilain sans vraiment savoir pourquoi. Peu importe, les scénarios, dans les shoots, ça n'a jamais été le plus important.
Après avoir essayé le jeu sur la console originelle, je passe rapidement sur une Game Boy Advance SP et son écran à matrice active bien plus confortable. En effet, avec le starfield en fond de jeu, mes tirs, ceux des ennemis en plus des ennemis eux-même, on se perd rapidement.
Une fois sur un écran correct, tout rentre dans l'ordre... Un peu trop même puisque le jeu paraît presque beaucoup moins animé, plus calme. Les ennemis sont relativement variés. Nous sommes dans un shoot tout à fait classique : différentes vagues arrivent et nous balancent leurs armes mortelles, puis s'en vont - ou se font exploser par votre tir.
Un écran titre à l'image du jeu : très dépouillé.
Pas de différences du début d'un niveau à la fin, pas de décors qui se déplacent à l'instar d'un Star Soldier par exemple. Ici, les caractéristiques techniques limitées de la console font que Nintendo nous offre un jeu pour le moins dépouillé... Et bien difficile ! Les trois vies disponibles et l'abscence de choix dans le niveau du difficulté vont vous donner du fil à retordre.
Le hit point est à l'image de ceux de l'époque : volumineux, mais bien dosé. Les combats contre les boss sont très certainement les plus intéressants. Connaître leur fonctionnement, éviter leurs boulettes.... Encore une fois c'est réduit au strict minimum, mais on reste tout de même dans la qualité d'un bon shoot.
On regrette l'absence de décors... Mais cela vient du fait qu'il est l'un des premiers jeux disponibles sur Game Boy.