Redux Dark Matters

Chroniqué par Nicolas Gilles

Redux Dark Matters, c'est la suite de Dux, un shoot'em up indépendant développé par Hucast, sorti en 2009.

Redux Dark Matters vit avec son temps, malgré le fait que ce soit ici la version Dreamcast qui soit testée. Tout commence par un Kickstarter, site de Crowdfunding, qui permet de récupérer assez d'argent pour lancer le développement de la suite de Dux à la société allemande.

La version Dreamcast n'est finalement qu'un bonus, savamment vendue en tant que "limitée à 1000 exemplaires". Finalement, c'est la version collector - tout comme l'ensemble des précédents jeux de la firme - qui sera limitée à ce nombre. La version normale, sortie un peu plus tard, sera beaucoup plus facile à chopper. De quoi appâter les collectionneurs... Et visiblement, cela a bien marché !


Redux Dark Matters est développé à l'origine pour les consoles actuelles, à savoir Xbox 360 et Playstation 3. La version Dreamcast n'est qu'une adaptation de ces dernières, et cela se voit malheureusement un peu, notamment à l'écran titre et sur les différentes informations écrites, visiblement destinées à des écrans HD.

Toutefois, rien de bien méchant. De la même façon, on sent un énorme changement dans la réalisation de Redux : les graphismes sont toujours aussi travaillés, mais cette fois, c'est parfaitement lisible ! Le premier Dux était catastrophique là dessus, si bien que les développeurs ont intégré une version retouchée du premier épisode, nommé Dux 1.5, dans la boite de Redux sur Dreamcast. Chouette idée.

Manette en main, on sent encore le changement. La maîtrise du level design est beaucoup plus poussée. Le tout est plus lisible, mais également plus facile. Serait-ce parce que le jeu se destine aux consoles actuelles, et donc par extension à un public plus large ? On peut légitimement le penser, et en ce qui me concerne, c'est une très bonne chose vu mon niveau plus que moyen...

Même la musique est beaucoup plus agréable. C'est toujours de la dance façon transe, mais beaucoup plus rythmée et agréable à écoutée que dans les précédentes productions des allemands.

On retrouve donc tout ce qui fait le sel des shoots old school, mais avec un côté moderne : instant respawn, hit point clairement identifié et tout petit, boss de fin de niveau énormes et demandant une dose de patience voir de stratégie., bref, de quoi s'amuser comme un petit fou.