Le C52 est la version française du G7000 pour l'Europe ou encore l'Odyssee 2 pour les Etats-Unis. Le videopac est un standard lancé par Philips pour contrer la montée de la VCS 2600 : plusieurs constructeurs ont monté des consoles compatibles Videopac, comme Radiola, Brandt ou Schneider. Cette console a des possibilités très limitées puisqu'elle utilise un microprocesseur Intel (déjà, rien que ça...) bridé. Les cartouches ne comportaient en fait qu'un script (quelques Ko !), car les sprites étaient dans la console elle-même. Oui, vous avez bien lu, les cartouches n'étaient en fait que des programme qui faisaient appel à des bibliotèques déjà présentes en mémoire morte dans la console. Ok, ça favorisait l'imagination mais on avait parfois aussi une mauvaise impression de déjà-vu. Cette console se distingue aussi par ses cartouches numérotées et aux noms particulièrement niais, comme "Prendre l'argent et fuire" ou "Les satellites attaquent".
On compte soixantaine de cartouches chez Philips, mais on trouve aussi quelques autres chez des éditeurs tiers, ces dernières étant généralement plus rares. A noter aussi que Radiola a aussi sorti des cartouches numérotés, reprenant les mêmes jeux que ceux de Philips, seule la marque changeait.

Le clavier tactile intégré à la console permet de la reconnaître facilement, ce clavier ne sert que de très rares fois comme avec la cartouche N°9, pour programmer en Basic, problème : on ne peut pas sauvegarder ! On avait aussi des jeux de plateaux, comme la cartouche 42.

Il existe plusieurs format de C52, quatre modèles exactement, le modèle avec alimentation externe est plus rare...

Philips C52 côté technique

Microprocesseur : Intel 8048 à 1 MHz
Mémoire vive : 24 Ko
Vidéo : Environ 128x64 pixels en 16 couleurs
Son : 1 voix