Chroniqué par Nicolas Gilles
Ami des pixels, Owlboy est fait pour vous ! Découvrez un jeu de plateformes qui transpire l'amour du pixel, bien visible, mais finalement très fin, tout comme l'aventure qu'il propose.Une ode aux pixels... qui a pris son temps
Neuf années, c'est le temps qu'il aura fallu aux développeurs de D-Pad pour nous pondre Olwboy.
Le jeu sort à l'origine sur PC en novembre 2016 et rencontre un très bel accueil. Il sera par la suite adapté sur console, Xbox On et PS4, pour finalement arriver sur Switch.
Visuellement, c'est un travail d'orphèvre !
Encore une fois, la console propose un support idéal pour ce genre de jeu, qui vit aussi bien sur un écran de télévision que sur le (grand) écran portable de la console hybride de Nintendo.
Et il va falloir bien regarder, car Owlboy, c'est un travail d’orfèvre ! C'est juste magnifique, une déclaration d'amour à la période bénie des consoles 16 bits...
Tout du moins du souvenir que l'on s'en fait, car le jeu est si fin qu'il aurait été totalement impossible de le faire tourner sur une Super Nintendo par exemple. Il n'y a qu'à constater le détail des animations pour s'en convaincre.
Les jeux de couleurs et d'éclairages sont également très travaillés.
Un jeu de plateformes où l'on peut voler
Dans Owlboy, vous incarnez une chouette. Oui, parce que comme vous êtes parfaitement bilingue français / anglais, vous avez tout de suite compris le jeu de mot "le garçon chouette".
Et, forcément, une chouette, ça vole. Et dans un jeu de plateformes, ça fait tout de même un peu bizarre.
Pas besoin, donc, de sauter par dessus les plateformes, de mesurer ses sauts, etc. Bien entendu, Owlboy n'est pas une promenade de santé, et toute la difficulté va résider dans la maîtrise de vos déplacements et, surtout, de vos tirs, que vous dirigez avec le stick droit.
Les boss et certains adversaires sont plutôt volumineux...
Car vous allez canarder dans tous les sens. Pour vaincre les adversaires, bien entendu, mais également pour résoudre les tonnes d'énigmes dont le jeu est truffé.
Passages en temps limité, boss... à part le fait que vous pouvez voler, Owlboy est un jeu de plateformes qui garde la quasi intégralité de l'ADN des jeux de plateformes des années 1990... Et forcément, ce n'est pas pour nous déplaire.
Une bonne durée de vie
Pour voir le bout de Owlboy, il faut compter une dizaine d'heures. Vu le type de jeu, c'est un très bon score.
Au gré de votre aventure, vous croiserez des personnages hauts en couleur.
Tout est bien étalonné, rallonger la durée de vie du jeu n'aurait fait qu'ajouter des longueurs, qui sont quasiment absentes de l'aventure.
Même chose pour le gameplay qui, s'il reste toujours grosso modo le même, sait évoluer régulièrement afin de proposer de nouveaux gimmicks qui viendront casser une éventuelle monotonie.
On n'est loin d'un Metroidvania, mais le résultat est à peu près le même : la succession des niveaux est telle que la lassitude n'a jamais sa place dans Owlboy.
Les univers traversés sont plutôt variés.
La difficulté est plutôt basse, et c'est tant mieux. Le challenge monte crescendo, et on sent vite le gameplay arriver au bout, la maniabilité n'étant pas un modèle de précision, et la fin du jeu n'est clairement pas, à mes yeux, la partie la plus réussie de l'aventure.