La CoreGrafx fait suite à la légendaire PC-Engine, et marque la première évolution du système si connu de Nec, qui donnera un bon nombre de machines différentes.
Au niveau des changements, pas grand-chose de neuf. La robe de la console change de couleur, passant du blanc écrit en orange au gris foncé écrit en bleu. La forme ne change que très peu, la taille de la bête n’étant absolument pas modifiée dans ses grandes lignes.
Au niveau des manettes, a part le look qui suit les nouvelles directives, on note l’apparition de deux autofires pour les boutons I et II. On peut ainsi choisir de désactiver la pression répétée automatique, de l’activer en vitesse lente, ou de la mettre en vitesse rapide. Une option on ne peut plus pratique pour une console qui accueillait bon nombre de shoot’em up.
Techniquement, tout reste pratiquement identique, a ceci près que tout a été optimisé afin que la rapidité d’exécution soit plus rapide.
On trouve aussi une sortie audio/vidéo en lieu et place du vieillissant UHF de la première mouture.

Cela relancera néanmoins quelque peu les ventes du standard de Nec, déjà bien représenté au Japon. En France, par chez nous, on ne trouvera que des importations, comme pour le précédent modèle. Elle sera bien vite remplacée par la CoreGrafx 2 qui continuera l’ajout des petites améliorations.

Nec Core Grafx côté technique

Microprocesseur : deux Hu6280 à 7 Mhz (clones de 65C02)
Mémoire vive : 64 Ko de mémoire graphique
Vidéo : 256x212 en 64 couleurs parmi 512
Son : 6 voies sur 8 octaves
Prix d'origine : Environ 2 500 francs