Impostor Factory

Chroniqué par Nicolas Gilles

Impostor Factory est un jeu qui ne rentre pas dans les cases. Et rien que pour ça, il vaut le coup d'œil.

Une saga que je ne connaissais pas

Avant de lancer Impostor Factory, je ne connaissais pas Freebird Games et la personne à sa tête, Kan Gao.

Le studio Canadien s'est fait connaître avec To The Moon, son troisième jeu, sorti en 2011. Impostor Factory fait suite à ce jeu, mais cela ne m'a pas gêné du tout de ne pas le connaître.


J'ai l'impression que l'on prolonge un sujet, un thème, plutôt qu'une histoire à proprement parler. Car Impostor Factory, c'est avant tout une histoire. Une grande histoire qui vous prendra quatre petites heures pour en voir le terme.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est totalement impossible d'imaginer ce qui va bien pouvoir se passer.

Un visual novel au look de RPG

Visuellement, le jeu rappelle la belle époque des RPG sur consoles 16 bits, Megadrive et Super Nintendo principalement. Les graphismes sont même un peu plus fins, mais c'est comme ça que l'on se souvient des grands noms de l'époque, en les embellissant.


Mais que l'on ne s'y trompe pas : Impostor Factory n'a rien d'un RPG. Il n'y a aucun combat, aucun point de compétence, rien que des bulles de textes. Pas d'énigmes non plus, on est bien dans un visual novel, mais un visual novel qui sait faire tourner notre imaginaire, car les graphismes en pixel offrent une représentation basique qui titille le cerveau.

Et comme dans des Final Fantasy IV, V ou VI, ces petits personnages de pixels peuvent nous émouvoir. Car l'histoire contée par Impostor Factory va très certainement vous toucher.

Attention, ce n'est pas gratuit, c'est grave juste ce qu'il faut, mais cela ne tombe jamais dans le mélo. Car l'histoire ne porte pas d'étiquette : roman d'une vie, de plusieurs vies ? De la science ? De la philosophie sur le ressenti de ses propres souvenirs ? Je vous laisse découvrir cela, et bien plus.

Impostor Factory sur Steam Deck

Le jeu est jouable sur la console de Valve. Le jeu considère que l'on joue au clavier, et j'ai dû charger une configuration manette montée par la communauté afin de pouvoir bien profiter du jeu.
J'ai également eu beaucoup de soucis avec le son du jeu : en sortie de veille, le jeu n'est pas foutu de remettre le son où il faut, sur les haut-parleurs de la console ou dans les écouteurs Bluetooth. Rien de bien grave, cela n'empêche pas de jouer, mais mieux vaut sauvegarder et couper le jeu avant de mettre la console en veille.