Exposition histoire des jeux vidéo à la Cyberbase de DecizeDurant la fête de l'Internet, j'ai été amené à faire une petite exposition sur les jeux vidéo à la Cyberbase de Decize. Retour sur cette journée très sympathique où quelques consoles ont été présentées à un jeune publique.

Mercredi 22 mars 2006, avec Nono, nous montons dans une 106, surchargée et tirant la langue, pour faire une trentaine de kilomètres et retrouver Sandy, l'animateur de la Cyberbase de Decize, pour commencer l'exposition sur l'histoire des jeux vidéo.
Au menu, ce ne sont que des consoles, et pas de micros. Ce choix a été totalement arbitraire et est principalement dû au fait que le public de la Cyberbase est très jeune. Il faut rappeler que le principe des Cyberbase est de proposer des Cybercafés dans des Collège. Malgrès cette situation géographique, ces salles sont ouvertes à tous les types de publics. Mais la plupart du temps, il faut avouer que le public est assez jeune.

Arrivés sur place, Sandy nous donne un bon coup de main pour décharger la voiture, sous l'oeil amusé des quelques collégiens présents sur place et devant aller en cours avec autant d'entrain qu'un autiste à qui ont aurait retiré sa console.
La salle est bientôt installée, avec sur la droite les ordinateurs de la Cyberbase, le nec plus ultra de la technologie actuelle, et sur la gauche le nec plus ultra de la technologie actuelle d'il y a au moins dix ou quinze ans.
L'exposition en elle-même s'est séparée en deux : une partie exposition avec des machines branchées, et une autre rien que pour les yeux.

Les machines branchées ont été alternées, en fonction des goûts de chacun et aussi du bon vouloir de ces dernières. C'est bien connu, dès qu'elles se montrent en publique, ces demoiselles se révèlent vite très capricieuses. Ainsi, le switch de la Megadrive a lâché, la NES était toujours sponsorisée par un clignotement noir / blanc qu'on lui connaît trop bien, et la Master System, malgré son autocollant "J'aime ma SEGA", avait été quelque peu malmenée au niveau de ses manettes.
Le temps passe vite, et dès le milieu de la matinée, un constat sans appel se fait jour : en dessous de la NES, les consoles n'intressent guère les adolescents. La Colecovision a fait sourire beaucoup, mais réellement intéressé personne. Seule la Vectrex et ses graphismes si particuliers mais d'une fluidité toute vectorielle a su conquérir ce jeune public.

La Home Arcade, avec sa cartouche Yannick Noah a attiré par mal de monde. Malhreureusement, j'avais oublié l'adaptateur secteur et il était donc impossible de la brancher. Dommage, parce que l'aspect ultra kitch de la chose à fait se tourner bien des yeux.
Midi arrive rapidement, et les deux heures de fermeture ne nous ont pas uniquement servi à manger... Sandy étant amateur de shoot'em up, nous nous sommes fait une mémorable partie de Radiant Silvergun... pour arriver au générique de fin quelques minutes avant la sonnerie de reprise des hostilités !
L'après midi est un peu plus calme, on peut circuler à peut près convenablement dans les allées. Du côté des machines qui ont eu la cote, c'est sans aucun doute la Dreamcast avec Sega Bass Fishing, et son accessoire indispensable - le moulinet de pêche - qui a le plus attiré son monde. C'est simple : d'autres jeux étaient proposés, mais pas une seule fois le capot de la console n'a été ouvert !

La Virtual Boy, console méconnue du grand public, a bloeuffé tous ceux qui s'y sont essayé. Et ils étaient faciles à reconnaître ! Clignant des yeux comme s'ils sortaient d'une chambre de noire dans laquelle ils auraient été enfermé pendant des heures, on les voyait tatonner jusqu'à la sortie...
Le couple d'enfer Megadrive / Super Nintendo a bien tourné aussi, ainsi que la NES avec quasi exclusivement Super Mario Bros 3. La Jaguar quant à elle, a tourné un petit peu, mais sans vraiment accrocher.
L'après-midi passe bien vite, et il est à nouveau temps de ranger. Contrairement à ce que certains pensaient, tout est à nouveau entré sans aucun soucis dans la 106. C'est fourbus mais heureux que nous avons repris la route.

Je tiens à remercier énormément Sandy et sa copine pour leur gentillesse, leur altruisme et toutes les bonnes choses qu'ils nous ont apporté !
Et spéciale dédicace à Nono pour ses blagues vaseuses ;)