Il y a des séries qui étaient mythiques... et qui ne font plus grand chose de bien. Contra Rogue Corps a mauvaise réputation. C'est mérité.

La suite de Super Probotector


L'histoire de Contrat Rogue Corps fait suite à celle de Super Probotector, le mythique épisode Super Nintendo.

L'humanité avait donc flingué tous les aliens, mais avec le temps une ville bizarre est sortie de terre. Les humains, dans leur imagination débordante, l'ont nommée "la cité maudite".

L'histoire est présentée sous forme de bande dessinée.
L'histoire est présentée sous forme de bande dessinée.

La ville grouille d'artefacts précieux, mais également de monstres. De plus, tous ceux qui y pénètrent en sortent avec des traumatismes irrémédiables.

Tous ? Non, quelques uns résistent à ces dégâts psychiques. On les appelle les Rogue Corps, et vous en faites partie. Une belle brochette de combattant plutôt très originaux, comme par exemple Miss Harakiri et son alien dans le ventre ou encore Hungry Beast, un panda géant.

Vous pouvez incarner l'un des quatre personnages, dont l'arme et le pouvoir spécial diffèrent. Dans la grande tradition du run'n gun.


Une réalisation abjecte


J'ai commencé ma première partie de Contra Rogue Corps en version portable. Le jeu est alors particulièrement flou et pas vraiment bien lisible...

Je me dis alors que je vais mettre la console dans son dock et voir ce que cela donne sur une télé. Et là, c'est toujours aussi flou, mais comme c'est plus grand, c'est encore plus moche.

Et même si c'était net, la direction artistique est tellement peu inspirée. On a l'impression d'avoir vu ces tons de gris des milliards de fois.


Autant un jeu moyen avec une belle réalisation donne un petit plus, autant un jeu moyen avec une réalisation à chier... ben c'est pas loin de donner un jeu à chier.

Un gameplay presque au niveau de la réalisation


Déjà, si vous êtes fan de la série Contra, vous allez déchanter : exit la vue 2D, ici on est sur un truc en 3D où la caméra bouge pas mal, mais où c'est globalement de la vue de dessus.

On a un bouton pour faire une esquive, un bouton pour tirer, un bouton pour changer d'arme. On se sert principalement des gâchettes car le stick gauche sert à se déplacer, et le stick droit sert à viser. Un gameplay twin stick, comme on dit.


Sauf que c'est à l'image de la réalisation : très flou, et donc très imprécis. Comme le but des niveaux est de nettoyer tous les adversaires et que la difficulté est soutenue (sur ce point c'est bien un Contra), on peste régulièrement contre les imprécisions du gameplay.

Et surtout, cela montre un manque de savoir-faire, et de la part de Konami, c'est impardonnable. Enfin bon, c'est peut être un peu à l'image de ce qu'est devenu Konami en 2019...

Vous pouvez également améliorer vos personnages, mais c'est également tellement le bordel que l'on a beaucoup de mal à s'y retrouver.

Cela rappellera certainement quelques trucs aux nostalgiques de Contra.
Cela rappellera certainement quelques trucs aux nostalgiques de Contra.

Les niveaux s'enchaînent et se ressemblent : le manque d'objectifs secondaires et le rythme plutôt moyen du titre auront certainement raison de votre motivation.


Sur le papier...
Sur le papier...


... et modélisé. Bon. Ok.
... et modélisé. Bon. Ok.



Bof

Contra Rogue Corps

Si on devait résumer Contrat Rogue Corps en un mot, ce serait "bordélique", ou encore "flou". C'est monotone, moche et imprécis. Bref, autant se tourner vers la compilation des épisodes des années 1990 sortie sur Switch à peu près en même temps que cette bouse.

La note : 2/6 (Bof)