Le Commodore Plus/4 est une machine qui a tenté de renouer avec le succès du C64, en reprenant grosso modo les même caractéristiques, mais en n'étant pas compatible avec son modèle, une grosse erreur qui aura en grande partie contribué à la perte de la machine.
Tout commence durant le CES de 1984 où fut présenté le Commodore 264, premier nom du Plus/4. Son concept était très original, puisqu'il se décomposait en plusieurs configurations, très rare pour l'époque. Le principe était très simple, selon les besoins de l'utilisateur, le vendeur mettait une ROM appropriée dans la machine (on trouvait du Logo, de l'EasyClac, etc.).
La boite du Commodore Plus/4.
Qu'est-ce que le TED ?
Le TED était un projet de puce tout en un, qui a équipé bon nombre d'ordinateur Commodore à partir des modèles 264. Le projet avait été lancé par Jack Tramiel, alors président de Commodore, afin de contrer les machines de Sinclair, avec principalement le QL, et de donner un successeur au Vic-20, afin de vendre un ordinateur entrée de gamme pour le moinscher possible.
Techniquement très intéressant puisqu'il permettait notamment d'utiliser un adressage dynamique de la mémoire, permettant d'allouer la plupart au Basic.
Un de ses gros défauts était qu'il disposait de capacités sonores quasi inexistantes.
Qu'est-ce que le TED ?
Le TED était un projet de puce tout en un, qui a équipé bon nombre d'ordinateur Commodore à partir des modèles 264. Le projet avait été lancé par Jack Tramiel, alors président de Commodore, afin de contrer les machines de Sinclair, avec principalement le QL, et de donner un successeur au Vic-20, afin de vendre un ordinateur entrée de gamme pour le moinscher possible.Techniquement très intéressant puisqu'il permettait notamment d'utiliser un adressage dynamique de la mémoire, permettant d'allouer la plupart au Basic.Un de ses gros défauts était qu'il disposait de capacités sonores quasi inexistantes.
Néanmoins, ce principe a été abandonné très peu de temps après, principalement à cause du refut de beaucoup de vendeurs informatique de s'embêter à mettre des ROM dans les machines et d'avoir plusieurs modèles à s'occuper.
Pour marquer le changement de stratégie de la machine, on la rennomma le Plus/4, le boîtier fut redesigné , et la plupart des logiciels qui devaient être mis en ROM le furent directement en usine, dans une compilation appelée pack 3+1. La machne restait donc originale puisqu'elle proposait en série des utilitaires tels qu'un traitement de textes, un tableur et un logiciel de gestion de données.
Au niveau des extensions, la machine accepte les périphériques Commodore 64, mais dispose de sa propre gamme. Il est assez difficile d'utiliser les périphériques du C64 dessus, on peut par exemple utiliser le lecteur de disquettes 1541 du C64, mais pas le lecteur de cassettes ni les manettes. Toujours au niveau du lecteur de disquettes, la machine disposait d'un lecteur, le 1551, qui lui était propre et utilisait un nouveau type de port parallèle permettant des temps de chargement moins longs, un des gros problèmes du C64.
Par contre, question architecture interne, on est très proche du C64, mais les deux machines ne sont pas compatibles entre elles. On compte tout de même quelques améliorations comme la présence de plus de couleurs à l'écran, plus de commandes dans le Basic (qui passe en version 3.5) ou encore des capacités sonore améliorées, mais ces nouveautés, alliées à des jeux et programmes qui n'étaient pas vraiment intéressants, n'étaient pas assez importantes pour justifier une nouvelle machine, et surtout un grand succès, comme l'avait escompté Commodore. Mais quelle idée de lancer un successeur au C64 qui n'était pas compatible ? La plupart des firmes qui se sont lancées dans cette aventure se sont planté, donc pourquoi pas Commodore, l'inventeur même de cette géniale machine !
On compte plusieurs dérivations de cette machine, utilisant TED, le même centre architectural : le C116, successeur du Vic-20, le C232, une version light du C264, avec seulement 32 Ko de mémoire vive et pas de port série, ou encore le C16, une version hyper light avec 16 Ko de mémorie vive.