Le succès de l'Amiga 1000 ayant été concluant, Commodore décide de sortir non pas un, mais deux successeur à sa machine. On trouvera ainsi l'Amiga 500, qui sera destiné à un public familial, tandis que l'Amiga 2000 se destinera plutôt à un public semi-professionnel.
Contrairement à l'Amiga 500, le boîtier est séparé du clavier, comme sur les PC, ce qui lui donne un aspect professionnel assez poussé. On pouvait ainsi ajouter des cartes d'extension, comme la carte permettant d'émuler (de façon hard donc) un PC 08088, 80286 ou 80386 (suivant la carte) ! On avait alors la possibilité de faire tourner des applications DOS dans une fenêtre Amiga, et même de partager les ressources (disque dur PC servant pour l'Amiga et vice versa). Ou encore des cartes série, accélérateurs de processeurs (un 68RC030 25MHz), de la RAM... On pouvais aussi ajouter des lecteurs en plus : 3"1/2 et 5"1/4.

En ait, Ce modèle est un Amiga 1000 avec 750 Ko de plus (ce qui fait un total de 1 Mo de RAM). Le lecteur de disquette 3"1/2 de 880 Ko est livré en standard avec la machine, on a aussi un clavier détachable de 96 touches et d'une souris à deux boutons. On trouve, dans mes tripes de la bête, quatre connecteurs d'extension IBM AT (deux ISA 16 bits et deux ISA 8 bits), quatre connecteurs d'extension de type Amiga, d'un connecteur CPU et d'un connecteur vidéo. Sur la façade de la machine, on trouve deux emplacements pour lecteurs de disquettes 5"1/4 ainsi que deux autres pour disquettes 3"1/2, ainsi que deux connecteurs pour souris ou joystick à droite de la prise pour le clavier (qui est au format DIN). A l'arrière, on trouve le connecteur 200 V à côté de l'interrupteur de mise en marche (il fallait toujours qu'ils mettent leur interrupteurs n'importe où ! Mais souvent sur les PC il était à la même place), et, de gauche à droite, un connecteur vidéo RVB, un connecteur Centronic parallèle compatible IBM, un connecteur pour disque dur externe, les deux sorties audio stéréo, le port série IBM et les tôles amovibles donnant accès aux connecteurs d'extension. Par contre, on ne trouve pas la sortie vidéo composite et le connecteur d'extension de bus latéral à 86 broches. La carte vidéo composite est en option et permet de brancher au choix un moniteur PAL ou NTSC suivant la carte. Pour rester compatible avec les cartes d'extension de l'Amiga 1000, on pouvait ajouter une carte possédant les mêmes connecteurs que ceux de l'Amiga 1000.

Avec la carte A2088, qui permettait de transformer votre Amiga en compatible PC disposant d'un processeur 8088, on pouvait disposer de quatre lecteurs de disquettes 5"1/4 supplémentaires ou de disque dur(avec la carte de base Amiga, on ne pouvait contrôler que deux lecteurs 3"1/2).

Du point de vue soft, l'A2000 est entièrement compatible avec les soft 500 ou 1000 du moment que ceux-ci tournent sous le Workbench 1.2, l'OS de la bête est un système multitâches inspiré d'Unix! Tout comme pour l'Amiga 1000 d'ailleurs. Mais il a un petit problème : la lecture des disques se retrouve assez longue dû à l'absence de catalogue de fichier...

Un modèle intermédiaire entre l'Amiga 2000 et l'Amiga 3000 fut sorti pendant peu de temps : l'Amiga 2500.

Commodore Amiga 2000 côté technique

Microprocesseur : Motorola 68000, 16/32 bits à 7.14 Mhz et trois coprocesseurs
Mémoire vive : En standard 1 Mo
Mémoire morte : 256 Ko comprennant les routines Kickstart 1.2
Vidéo : 320*200 ou 320*256 en 32 couleurs parmis 4096, 640*200 ou 640*256 en 16 couleurs
Son : 4 voies PCM, 8 octaves avec enveloppes
Prix d'origine : 4990 Frs