Chroniqué par Nicolas Gilles
Retour à Metro City, en 2026. Mais ce n'est pas Final Fight.De la suite dans les idées
Captain Commando est très ancré dans l'histoire de Capcom, son éditeur / développeur.
Déjà, il a été la mascotte de Capcom. Oui, Captain Commando, comme Capcom.
On le découvre dans le jeu Section Z en 1985. Dans le beat'em all qui nous intéresse ici, et qui est sorti en 1991, l'action se déroule à Metro City, la même ville que celle de Final Fight !
Vous pouvez incarner Captain Commando, mais également l'un de ses trois acolytes : Ginzu the Ninja, très agile et très fort au sabre ; Mac the Knife, un guerrier extra-terrestre qui attaque aux couteaux ; Baby Head, un bébé aux commandes d'un robot qu'il a lui-même créé. Bref, une sacrée clique.
Du beat'em all classique
Captain Commando ne reprend pas que la ville de Metro City à Final Fight, il en reprend également à peu près tout le gameplay.
C'est le principal souci du jeu : il n'est pas original pour un sou. Un comble pour un jeu qui est censé mettre en scène un personnage mythique pour Capcom !
Pire que ça, il est même en dessous de Final Fight. Très en dessous. La faute à une difficulté un peu plus élevée et à des adversaires souvent plus nombreux à l'écran. Du coup, on se fait régulièrement prendre en sandwich. Pourtant, notre personnage n'est pas plus rapide, la maniabilité est toujours aussi lourde, et là, elle atteint visiblement ses limites.
On le ressent surtout durant les combats contre les boss, qui sont particulièrement difficiles : ces derniers de pardonnent absolument rien.
La durée de vie est assez longue pour ce genre de jeu, avec neuf niveaux à traverser.
Après, c'est un pur jeu d'arcade : la réalisation est aux petits oignons, tant graphique que sonore. C'est particulièrement vrai lorsque l'on se fait cramer : c'est frustrant, mais c'est joli !
À noter que le jeu sera adapté sur Super Nintendo en 1995 et Playstation en 1998.