Avenging Spirit

Chroniqué par Nicolas Gilles

Un run'n gun qui mixe du Metal Slug et du Kirby.

Metal Slug x Kirby

En jouant à un run'n gun, vous vous êtes certainement dit : "punaise, mais il a beaucoup plus d'allonge cet adversaire" ou encore "oh merde, j'aime bien sa façon de tirer à celui-là". Bref, durant la partie, vous vous êtes peut-être dit que jouer toujours au même personnage pouvait devenir un peu monotone.

Alors pourquoi pas, à la manière d'un Kirby, bouffer les adversaires pour prendre leur pouvoir, ou même mieux, prendre possession de leur corps !


C'est le concept proposé par Avenging Spirit, un jeu sorti en arcade en 1991, puis adapté sur Game Boy l'année suivante. C'est le premier jeu du studio CP Brain, à qui l'on devra également 64th. Street: A Detective Story, un beat'em all très calqué sur Final Fight, la même année. Un développeur pas super connu donc.

Côté édition, c'est Jaleco qui s'y colle.

Bouh ! Vangeaaaaaaance !

Dans Avenging Spirit, vous incarnez un fantôme. Et pour cause : vous venez de mourir, assassiné par des vilains gangsters. Et ces derniers d'enfoncer le clou en kidnappant votre dulcinée. Grâce à une machine infernale inventée par votre beau-père, vous vous repointez sous forme de fantôme pour vous venger.


Et voilà un scénario bien tordu qui permet de justifier ce gimmick de gameplay si particulier.

Une fois la manette en main, on se retrouve avec un run'n gun assez old school, et finalement assez classique.

Car changer sans arrêt de protagoniste fait réaliser une chose : un gameplay multiple, c'est cool, mais un gameplay bien fini et bien huilé, c'est tout de même bien mieux !

Un déroulement classique

Un bouton pour sauter, un bouton pour frapper. En fonction du personnage que l'on incarne, on va sauter plus ou moins haut et frapper plus ou moins loin.

Lorsque la barre de vie de notre personnage est terminée, notre fantôme apparaît avec sa barre d'énergie. Lorsque cette dernière est à sec, vous perdez une vie. Il faut alors remettre une pièce dans la borne pour pouvoir continuer...

Les adversaires laissent tomber trois types d'items : pour reprendre de la vie pour la forme que vous incarnez, pour reprendre de l'énergie spectrale, ou pour récupérer des points.


Le jeu est ponctué par des combats de boss, à chaque fin de niveau. Ici, le principe est beaucoup plus classique : c'est la forme que vous revêtez qui va s'y frotter.

Le jeu se décompose en six niveaux qui se terminent assez vite. Mais il va certainement falloir recommencer pour avoir la bonne fin ! Tout au long de l'aventure, vous allez devoir trouver les trois clés qui permettent d'ouvrir la porte de la prison de votre amoureuse. Si vous ne les trouvez pas toutes, vous ne pourrez pas ouvrir la porte et assisterez à la mauvaise fin.