Eté 1984, Jack Tramiel a laissé tomber Commodore pour prendre la tête de l’entreprise rivale, j’ai nommé Atari. Un choix assez étonnant qui se justifie principalement par l’idée de Tramiel de passer aux 16 bits, la génération des ordinateurs 8 bits étant pour lui dépassée.
Mais sortir un ordinateur 16 bits ne se fait pas en un rien de temps. Pour faire patienter le public, une nouvelle gamme 8 bits sortira sous le label Atari. Ce sera la dernière. Au niveau du design, on sent bien poindre le fameux ST, LE 16 bits tant attendu par Tramiel.
On trouve ainsi les ordinateurs 65XE, 130XE et 800XE (ce dernier étant une version particulière destinée aux pays de l’Est, qui est en fait un 65XE modifié). Vous l’avez compris, les nombres désignent la capacité de mémoire (sauf pour le 800XE).
La gamme reste donc quasiment identique au 800XL, en restant compatible avec. Bien entendu, on trouve quelques améliorations : l’intégration sur la carte mère se veut plus poussée, et un nouveau composant permet une meilleure gestion de la mémoire vive. Les coûts de production ont donc pu être baissés afin de proposer une bonne machine à un prix compétitif.
Intérieurement, on trouve les co-processeurs Gtia et Antic pour la vidéo, Pokey pour le son et la gestion des entrées/sorties, et Freddy pour la mémoire.
Au niveau des extensions, on trouve bien entendu le fameux port SIO qui permet de brancher plusieurs périphériques à la chaîne, mais par contre n'est il y a 2 versions du 65xe, une version avec 2 ports à l'arrière (cartouche et ECI qui est fait l'ex PBI) et une version avec 1 seul port cartouche.
A noter aussi qu’une version console de salon est sortie, faisant suite à l’Atari 5200, nommée Atari XE GS (pour Game System), cette console ne connaîtra qu’un succès plus que mitigé, Atari n’ayant pas fait assez de publicité sur son produit, et la machine proposant des caractéristiques techniques moyennes. Néanmoins, on pouvait y utiliser la plupart des jeux cartouches sortis sur les gammes XE et XL.
