Un micro assez particulier puisqu'il est presque uniquement dédié au traitement de texte ! Amstrad avait bien vu que beaucoup de gens utilisaient leur micro pour des applications personnelles, sans jeux ni programmation Basic. Cet ordinateur était donc fait pour eux.
Le PCW8512 ne dispose pas de système d'exploitation en mémoire morte, il faut donc utiliser une disquette, les fameuses au format trois pouces si chères à l'époque, pour se retrouver directement dans un système permettant de tapper un texte ou d'ouvrir un fichier contenant un texte. Très simple, le grand public aura apprécié. A noter que l'on peut aussi utiliser un Basic sur la machine, mais cela a été très peu utilisé.
La machine fait suite au PCW8256 et est sortie quelques mois après, constituant le haut de gamme ; comme son nom l'indique, le PCW8512 dispose de plus de mémoire vive, mais aussi de deux lecteurs de disquettes, donc un lisant les disquettes de 720 Ko et quelques autres améliorations de second ordre.
La machine se présente comme une "machine écran", à l'instar des premier Machintosh. Elle n'est est pas pour autant transportable, avec un poids d'environ quinze kilos ! L'utilisation du traitement de texte ne requérant pas des capacités graphiques mirobolantes, l'écran était un écran vert comme on en trouvait sur beaucoup de CPC464 dans leur configuration économique.
L'accessoire indispensable était bien entenu l'imprimante, et Amstrad, certainement pour se garder un maximum de profits, l'a sorti en format propriétaire, on ne pouvait donc qu'utiliser l'imprimante matricielle d'Amstrad prévue à cet effet. Pas fou le crocodile...
On voit ensuite arriver une version améliorée de la gamme, le PCW9512.
