Assassin’s Creed II et ses suites arrivent dans une version rehaussée, adaptée à la Playstation 4. Voyons voir ce que cela donne.

Des épisodes majeurs de la série


J’adore la série Assassin’s Creed, et tout particulièrement ses deux premiers épisodes. Le fait de retrouver ce deuxième épisode en haute résolution sur ma PS4 était pour moi l’occasion de replonger…

Le premier épisode m’avait beaucoup plu, notamment par le côté moyenâgeux de l’ensemble. Avec le deuxième opus, on plonge au coeur de la Renaissance, une époque qui me parle beaucoup plus que ce qui sera mis en place pour le troisième épisode et qui, selon moi, ne correspond pas pour moi à l’aspect vertical de la série. Mais bon, bien entendu, ce n’est qu’une question de goût.

La renaissance italienne, ça a de la gueule !
La renaissance italienne, ça a de la gueule !

Toutefois, Assassin’s Creed II ce sont aussi ses deux suites et, surtout, son personnage principal : Ezio Auditore, certainement l’un des meilleurs héros que la série ait pu mettre en scène. C’est donc un réel plaisir que de se refaire l’ensemble de ses aventures. On a plus de recul, et le jugement que l’on avait sur les jeu a l’époque peut alors sensiblement varier.

Assassin’s Creed II :


L’épisode vous plonge au coeur de la Renaissance, d’abord à Florence, puis à Venise. On découvre un Ezio jeune et fougueux, où ses plus jeunes années sont bien loin de ce qu’il deviendra. On apprend alors apprécier ce petit con fougueux qui gagne assez vite en sagesse, le temps de découvrir le fameux monde des assassins et des templiers.

Les mécaniques propres à Assassin’s Creed sont déjà toutes là, ou presque. C’est assez rigide, mais l’ensemble a finalement très bien vieilli.

Vous allez en incendier des Tours Borgia dans Brotherhood...
Vous allez en incendier des Tours Borgia dans Brotherhood...

A noter que le disque embarque l’ensemble des DLC des trois épisodes, à l’exception du mode multijoueurs. C’est une bonne chose car on peut enfin jouer au scénario manquant dans le jeu de base, qui n’était disponible qu’en DLC et qui avait fait tant rager les joueurs.

Assassin’s Creed Brotherhood : tous les chemins mènent à Rome


Cet épisode ne va pas trop vous faire voyager et préfère vous faire évoluer au même endroit… Mais quel endroit ! Rome, on aurait pu trouver bien pire comme ville à découvrir.

L’occasion de mettre en place de nouvelles mécaniques, notamment celle de racheter des bâtiment et de reconstruire la ville, une version beaucoup plus avancée que ce que l’on trouvait à Monteriggioni dans l’épisode précédent. Et là, il n’y a pas à dire, mais c’est clairement addictif, on persévère à racheter l’ensemble des bâtiments. Pas vraiment pour gagner plus d’argent, mais pour atteindre le fatidique 100% de restauration de la ville de Rome !

Les cachots restent intéressants à visiter.
Les cachots restent intéressants à visiter.

L’aventure est fluide, ça fonctionne bien, même si les mécaniques sont toujours un peu les mêmes. C’est un Assassin’s Creed quoi...

Assassin’s Creed Revelations : Constantinople


Quand on enchaîne les épisodes via cette adaptation PS4, on se dit clairement que c’est l’épisode de trop… Tout du moins durant les premières heures.

Les mécaniques sont les mêmes, mais ont été approfondies. Ainsi, il n’est plus question de bousiller des tours Borgia comme dans l’épisode précédent pour libérer des territoires, mais d’autres types de tours.

Revelation est clairement le plus abouti visuellement.
Revelation est clairement le plus abouti visuellement.

De plus, lorsque l’on est trop repéré par les Templiers, on peut perdre des zones gagnées. S’ensuit un espèce de jeu de Tower Defense particulièrement insipide et malvenu. Heureusement, en faisant attention, on évite ce genre de déconvenue.

Ensuite, on a ici un scénario beaucoup plus intéressant, surtout dans sa deuxième partie, ce qui donne clairement envie d’en voir le bout.

De bonnes adaptations ?


Oui, les adaptations sont bonnes, mais il ne faut pas non plus s’attendre à des miracles. Les jeux sont assez moyens visuellement, et surtout pas du niveau de la PS4. On a donc juste un petit lifting HD, mais pas une refonte graphique totale.

Ce n’est absolument pas un problème, et cela permet également de se rendre compte des progrès graphiques effectués d’épisode en épisode. Finalement, Assassin’s Creed II est clairement le plus moyen graphiquement des trois, tandis que Revelations s’en sort plutôt très bien.

Quand yen n’a plus, yen a encore


Assassin’s Creed Ezio collection ne fait pas que proposer les trois épisodes liés à Assassin’s Creed II, il propose en outre Assassin’s Creed Lineage, une série live (comprenez : avec de vrais acteurs filmés) au résultat que j’ai trouvé plutôt moyen.

On trouve surtout Assassin’s Creed Ambers. Ce moyen métrage d’animation permet de clôturer définitivement le chapitre Ezio Auditore. Le rendu graphique est superbe, et l’ensemble donne même une indication sur un possible épisode ultérieur de la série, qui se déroulerait en Chine.
Excellent !

Assassin's Creed Ezio Collection

Assassin’s Creed Ezio Collection est un portage très complet, mais techniquement basique. Cela n’enlève en rien à la qualité de l’ensemble des trois jeux proposés. Que vous les ayiez fait à l’époque ou non, ils valent toujours clairement le coup d’oeil.

La note : 5/6 (Excellent !)