Chroniqué par Nicolas Gilles
Neuf mois après la version Chine, Assassin's Creed nous emmène en Inde. Spoiler : c'est tout ce qui change.Changer l'univers, mais pas le gameplay
Assassin's Creed Chronicles India semble être la suite directe de Assassin's Creed Chronicles China... Tout du moins au niveau de son gameplay.
Il est clair que le jeu s'adresse à ceux qui ont fait le précédent épisode. Même si les deux n'ont rien à voir en termes d'histoire, il me parait important d'avoir fait China avant de se lancer dans India, car il faut maîtriser les mécaniques du précédent opus pour se lancer dans ce nouvel épisode..
Côté scénario, on incarne un nouvel assassin : Arbaaz Mir. Blah blah blah, pomme à récupérer, blah blah blah, maître assassin. Hum ? Oui, on s'en fout du scénario. En tout cas, j'avais déjà décroché dès la fin du premier niveau.
Un manque d'ambition flagrant
Déjà China manquait de pas mal des éléments qui font les grands jeux, à commencer par un gameplay en béton. Ici, l'ombre des ténors du genre plane (les bons jeux d'infiltration en 2D), et elle plane encore plus dans India.
Car India, c'est un peu une version plus difficile de China. On passe donc encore plus de temps à faire du die and retry et à recommencer sans cesse certaines étapes.
Ce n'est pas forcément un problème, mais ici on peste juste contre les développeurs d'Ubisoft, puisque visiblement, il n'y a qu'une seule façon de passer chaque étape. Tant pis pour le sentiment de liberté !
C'était déjà le cas avec China, mais India, avec sa difficulté augmentée (car il utilise dès le début toutes les mécaniques de l'épisode précédent) risque de bien vous faire pester. Et cette difficulté ne fait que souligner les défauts et imprécisions de gameplay.
Du coup, j'ai un peu peur pour l'épisode suivant... Russia.