Le PCW8256 est une machine assez a part dans la gamme Amstrad, puisqu’elle est uniquement dédiée au traitement de texte. Pour ce faire, la firme au crocodile a repris la plupart des spécificités de son CPC pour tout intégrer dans un moniteur, comme Apple l’avait déjà fait avec son Macintosh. Mais fidèle à sa réputation, Amstrad a fait dans le grand public en tirant les prix vers le bas. Le revers de la médaille est que les capacités de la machine ne sont pas vraiment au rendez-vous… mais qu’importe pour une machine qui sert à taper du texte ?
L’écran est donc dans les tons de vert, ce qui importe peu, mais le clavier est par contre de bonne qualité, mécanique, et très confortable. Au niveau du stockage, ce sont les fameuses disquettes trois pouces d’une capacité de 360 Ko par face qui sont utilisées. Il était alors possible d’ajouter un deuxième lecteur sur la machine, ce qui se révélait très utile puisque la bête ne disposait pas de système d’exploitation en mémoire morte. Ce dernier, disponible sur disquette, comprenait bien entendu un traitement de texte, développé par Locomotive Software – les mêmes à qui on doit le Basic des CPC – nommé LocoScript. On y trouve aussi un Basic et une version de CP/M+.
Au niveau des périphériques, c’est bien entendu l’imprimante matricielle qui est en haut de l’affiche. Cette dernière est dans un format propriétaire.
Il sera très vite suivi par le PCW8512 qui proposait 512 Ko de mémoire vive là où le PCW8256 n’en propose que logiquement 256, ainsi qu’un second lecteur de disquettes.
Le tout était très utilise permettait d’enregistrer des documents de plus grande taille.