Chroniqué par Nicolas Gilles
Si le premier Wolfenstein 3D avait fait un sacré boucan (lui-même s'inspirant d'un jeu beaucoup plus discret du début des années 1980), on ne peut pas dire que les suites aient particulièrement brillé.Du coup, il y avait finalement peu de gens qui attendaient ce Wolfenstein : The New Order. Et j'en faisais partie. Tout simplement parce que l'ambiance des précédents épisodes, mêlant uchronie où l'Allemagne nazie aurait gagné la guerre grâce à des pouvoir paranormaux me proposait des univers qui sortent de l'ordinaire habituellement constaté dans le jeu vidéo et qui me plaisent, tout simplement.
Avec ce nouvel épisode, j'ai eu la joie de ne pas être déçu. On retrouve tous ce qui fait le sel de la série : des nazis complètement barrés et délicieusement détestables, ainsi que ces armes de l'espace qui font tout le sel du jeu.
Wolfenstein : The New Order sur Xbox One.
A cela s'ajoute une poursuite dans la vision de l'urchronie entamée dans les précédents épisodes, puisque l'action se passe cette fois dans les années 60. Cela donne lieu à une réelle direction artistique, qui peut enfin prendre (quelques) risques, et quelques positions. On retrouve ainsi un grand nombre de clins d'oeil à ce qu'aurait pu être la société des sixties si elle avait été gérée par une bande de fachos. Forcément, ça fait froid dans le dos, d'autant que le jeu ne manque pas de nous le faire savoir, avec un côté presque humaniste auquel on ne s'attendait pas du tout dans un Wolfenstein.
Parce qu'en dehors de ça, votre personnage, c'est un bon gros balourd qui envoie Rambo dans sa maison de poupées à grands coups de pied au cul.
Le gameplay est tout ce qu'il y a de classique pour du FPS. Pas vraiment de finesse de ce côté là... et finalement, tant mieux !
La durée de vie est correcte, avec une petite quinzaine d'heures pour en voir le bout... Ou plutôt, UN bout, puisque le jeu se sépare en deux scénarios complémentaires dont je vous laisse la découverte. Après, cela ajoute du replay value, mais j'avoue ne pas avoir retenté pour voir l'autre côté scénaristique.