Ryse Son Of Rome

Chroniqué par Nicolas Gilles

Rise fait partie des jeux disponibles au lancement de la Xbox One. S'il n'est pas forcément le plus fun, il est sans aucun doute le plus beau.

Beau, Ryse Son Of Rome l'est sans conteste. Mais ça, on le suppute dès le lancement du jeu puis que c'est développé par Crytek, développeur réputé pour ses moteurs graphiques à tomber par terre liés à des aventures parfois un peu limites en termes de gameplay pur. C'est une question de point de vue.

Dès les premières minutes, le joueur qui veut ressentir la claque de la nouvelle génération de consoles fraichement débarquée en a pour son argent : c'est magnifique, avec plein de détails et une superbe distance de jeu. Les huit niveaux font penser à une publicité pour la Xbox One et le moteur graphique de Crytek tant ils vous balancent dans des environnements aussi divers que variés : Rome, bien entendu, mais également l'Angleterre insurgée de l'époque, avec son ciel gris et ses pluies ou encore ses forêts verdoyantes...

Il y a largement de quoi faire, si bien que le temps passe beaucoup trop vite. Car sous ses airs de démo technique, Ryse Son Of Rome cache un vrai jeu vraiment agréable.

Le scénario vous met dans la peau de Marius, un soldat de Rome dont la destinée ne sera pas aussi manichéenne que l'on pourrait le penser. L'histoire manque parfois de finesse et de profondeur, mais reste tout à fait intéressante à suivre... entre les bastons. Car Ryse Son Of Rome, c'est avant tout un beat'em all.

Bien loin du Kratos de God of War chez la concurrence, le maniement de Marius sera à la fois instinctif et rigoureux. Ici, pas de matraquage de bouton, il faut attaquer, parer, esquiver et contrer au bon moment, histoire de pouvoir par la suite placer un coup spécial qui vous rapportera des points de l'expérience. Expérience qui vous permettra par la suite d'augmenter vos aptitudes, l'ensemble revêtant un petit côté RPG très appréciable.

Le point le plus négatif de Ryse, ce n'est donc finalement pas son gameplay ni son scénario, mais plutôt sa durée de vie. Le mode solo se termine en six à huit heures tout au plus, ce qui est bien dommage tant on prend plaisir à suivre les aventures de notre centurion.