Chroniqué par Nicolas Gilles
Raven Software ont toujours été les potes des gars d'ID Software... sans jamais pouvoir rivaliser avec la maîtrise de ces derniers. Wolfenstein en constitue une preuve de plus.A ses débuts, Raven a utilisé le moteur de Doom pour donner Heretic - un doom-like comme on disait à l'époque - basé sur un univers heroic fantasy original. Il donnera par suite Hexen, puis quelques années plus tard le studio obtiendra ses lettres de noblesse avec Soldier of Fortune.
Nos compères ne sont pas réputés pour leur finesses. Il ne faut donc pas attendre trop de ce Wolfenstein. Le bon côté de la chose, c'est que l'on se retrouve avec un FPS au bon goût bien old school... et les défauts qui vont avec.
Il ne faut donc pas chercher bien loin le scénario, vous décrocherez bien vite. Non pas qu'il soit incompréhensible, mais plutôt qu'il est inutile et indigeste.
Petite pensée émue pour le héros du jeu, B.J Blazkowicz, qui constitue l'un des personnages les plus risibles du jeu vidéo.
Wolfenstein sur Playstation 3.
Mais qu'à cela ne tienne : Wolfenstein fait dans le gras. L'IA est très limitée, les soldats sont nombreux, et vous n'êtes là que pour une chose : leur botter le cul ! Le level design est correct, mais sans plus tandis que la mise en scène est à peine moyenne.
Pourtant, on se prend au jeu, avec des niveaux très classiques mais efficaces, le tout dans une ambiance Seconde Guerre Mondiale bigger than life teintée de paranormal.
Car tout repose sur les expériences occultes des nazis. Notre décérébré préféré - pardon, le héros - aura d'ailleurs à sa disposition une amulette spéciale qui lui procure des magies bien utiles pour sa progression.
La durée de vie est moyenne, avec 8 à 10 heures de jeu, ce qui le place dans la moyenne du genre.
Peu être un peu trop classique...