Valkyrie Profile Simeria

Chroniqué par Nicolas Gilles

Difficile d'être la suite de l'un des RPG les plus cultes de tous les temps ! Longtemps fantasmé par les fans, ce second volet arrive chez nous, et qui plus est totalement traduit !

C'est donc avec appréhension que je met la galette dans ma console, pour m'essayer à ce jeu tant attendu. La séquence d'intro est tout bonnement divine de beauté, et comble quelque peu mon inquiétude.
Le jeu est lancé, et une fois les cinématiques passées, le scénario continue de se mettre en place, cette fois avec le moteur du jeu. Et là, une fois de plus, c'est une belle claque : les développeurs ont réussi la prouesse de garder la touche si particulière que l'on connaissait dans le premier Valkyrie Profile. Bien entendu, cette fois, la 3D est à l'honneur, mais les déplacement dans les villes et les différents niveaux se fait toujours en 2D. C'est toujours aussi original et efficace.

Autre agréable surprise, si le monde est toujours aussi enchanteur, avec son côté médiéval nordique, il est également plus accessible. Le scénario explique mieux les intérêts et autres idées des personnages. Nous sommes donc dans une trame bien plus classique.
Ce qui est par contre dommage, c'est que l'on a perdu l'ensemble des flashback qui expliquaient les background des différents guerriers que l'on va être amené à recruté. Cette méthode narrative était pour beaucoup dans le touche si particulière du premier épisode.
Reste que le scénario, s'il est beaucoup plus classique et simple, persiste dans la qualité.


Côté combats, on a toujours un système très dynamique, mais cette fois très différent du précédent épisode. On a toujours les points d'actions qui se chargent en fonction du temps réel, mais l'arrivée de 3D donne beaucoup de nouvelles possibilité, comme la possibilité de manier chaque personnage un par un pour les placer au mieux face aux différents montres, ou encore le fait de pouvoir battre directement le leader pour gagner le combat plus rapidement. Les points d'expérience se font donc en fonction de votre prestation, avec principalement le temps que vous avez mis pour exterminer le groupe.
Ce système est très bien vu, mais il souligne aussi le point principal du jeu : sa difficulté. Le fait de ne pas saisir les private jokes permet tout de même de s'amuser, même si on n'a pas terminé le premier opus. Par contre, la difficulté très élevée et le système de combat pointu fera lâcher la manette bien vite au moins persévérants.