Ah le métier de dictateur, c'est tout un programme ! Aller, pour la peine, on retourne sur l'île de Tropico, pour un cinquième volet.

Dictateur, un beau métier


Tout ce qui fait le charme de Tropico, ce n'est pas forcément son île luxuriante, mais plutôt le fait que vous incarnez un dictateur. Et un dictateur, ça connaît la gloire et la richesse. Enfin, normalement... En tout cas, c'est à vous de le démontrer à chaque partie.

Bon après, être dictateur, finalement, ça a tout de même quelques risques. Du coup, vous pouvez peut être, dans la vraie vie, envisager autre chose. Vous pouvez déjà commencer par trouver un nom d'entreprise. Et un truc sérieux, hein, tant que vous y êtes.

Votre objectif : faire prospérer votre île.
Votre objectif : faire prospérer votre île.

En attendant, on reste dans le jeu, et voyons voir un peu ce que ce cinquième opus nous permet de faire.

Une île, ça n'évolue pas des masses


Le problème de la série Tropico, c'est qu'au fil des épisodes, les nouveautés étaient faméliques. En gros, c'était un peu comme un Fifa : des nouveaux épisodes, mais finalement pas grand chose.

Maintenant que je viens de me mettre à dos les fans de l'une des plus grosses licences de jeu vidéo actuelle, je peux continuer tranquillement sur les nouveautés de Tropico 5.

L'architecture évolue avec les époques.
L'architecture évolue avec les époques.

Une progression dans le temps


Jusque là, la série s'ancrait dans la guerre froide - après tout, on incarne un dictateur qui rappelle furieusement un certain Fidel Castro.

Tropico 5 nous fait partir de l'époque coloniale pour égrainer les années. Une fois en jeu, vous devrez faire ce qu'il faut pour les indépendantistes sans toutefois trop froisser les royalistes dont les représailles peuvent vous coûter très cher. Eh oui, vous ne commencez pas directement en tant que dictateur !

Une fois votre indépendance acquise, vous serez le maître à bord ! Sauf que, il va falloir rester attentif, car vous aurez à écrire et faire évoluer votre constitution !

Le temps vient parfois jouer les troubles-fêtes.
Le temps vient parfois jouer les troubles-fêtes.

C'est très agréable, et cela apporte enfin un peu d'air frais à la série.

Évoluer pour survivre


En tant que dictateur, vous aurez principalement deux indicateurs à surveiller : l'argent (que vous collectez principalement à base d'import / export), et l'opinion publique.

Et pour l'opinion publique, c'est toujours compliqué. Parfois, les gens sont contents, mais il se rebellent quand même. Cela est dû au côté plus accessible du jeu, mais reste parfois un peu étonnant.

Il faut penser à divertir vos citoyens.
Il faut penser à divertir vos citoyens.

Vous devrez également faire la guerre, même si vous pourrez souvent l'éviter. Dans ce cas, vous devrez être doté de bonnes infrastructures militaires sous peine d'en prendre plein la tête. Logique, mais cela peut relativement facilement s'anticiper.

Un portage PS4 efficace... d'un genre qui reste peu approprié


Tous les fans de jeux de gestion le savent : ça ne fonctionne jamais aussi bien qu'avec un bon vieux clavier et une bonne vieille souris.

Tropico 5, dans sa version PS4, est tout à fait utilisable, mais régulièrement la souris nous manque cruellement. Les gâchettes proposent de faciliter la chose, mais il faut rester concentrer pour pouvoir garder un oeil sur toute la carte.
Sympathique

Tropico 5

Tropico 5 est un bon jeu de gestion, tout particulièrement grâce à son côté décalé. Reste que l'adaptation PS4 reste perfectible, une manette ne pouvant jamais remplacer un clavier et une souris.

La note : 3/6 (Sympathique)