Chroniqué par Nicolas Gilles
Rico est de retour ! Tout va encore péter de partout... Mais trop, ce n'est pas des fois un peu trop ?Ode à la série Z
La série Just Cause, c'est un peu le Uncharted du beauf. C'est plein d'approximations et de défauts, mais ça ne se prend pas au sérieux. Et comme tout explose de partout, nous autres joueurs magnanimes, on pardonne.
Enfin, en général.
On retrouve ce bon vieux Rico...
Just Cause 4, c'est l'occasion pour Avalanche, le développeur suédois aux commandes de la série, de continuer de nous faire sourire avec les aventures de Rico Rodriguez, son héros cabochard.
Après avoir foutu le bordel sur l'île de Medici dans Just Cause 3, Rico embraye sur l'île de Solis, en Amérique du Sud. Oui, les îles, c'est cool, et ça se prêt bien à la dictature.
Forcément, là bas, c'est le conflit partout, la guérilla, les batailles rangées et les rebelles qui tentent de dégonder le tyran local.
La jungle est partout.
Sauf que ce dernier dispose d'une arme de destruction massive : des tornades ! Oui, des vraies, avec plein de vent et tout et tout ! Autant dire que ça ratisse bien tout ce ça peut sur son passage.
Une tornade à la poursuite d'une autre
Tout au long de votre aventure, vous allez devoir étendre les limites de votre territoire, visible sur l'éternelle carte du monde, histoire d'avoir assez de monde pour bien faire comprendre au grand méchant local qu'il est temps d'aller foutre la merde ailleurs, genre en enfer, par exemple.
Scénaristiquement, vous allez surtout devoir partir sur la piste de cette arme capable de dompter les vents violents. C'est alors l'occasion de trouver une belle ribambelle de gueules cassées aux comportement totalement aberrants comme on aime en trouver dans les vieilles séries américaines pourries.
Trop de bordel tue le bordel
La recette de Just Cause reste la même : les missions s'enchaînent et se ressemblent énormément.
On se déplace absolument comme on veut sur la carte, et l'ordre des missions importe peu, bien qu'il y ait une trame principale. Afin de pouvoir faire progresser vos frontières de votre territoire, il faudra pas mal bourlinguer.
Tout fait exploser, tuer, accompagner, protéger, les missions sont nombreuses, mais finalement peu différentes. La maniabilité reste toujours aussi approximative, ce qui n'aide pas vraiment non plus.
C'est le bordel, et finalement, à trop vouloir tout faire péter, on fini par faire exploser le principal : la motivation du joueur.
Car même si on dispose d'un arsenal assez varié avec des trouvailles souvent très sympathiques, cela ne suffit pas à donner envie de continuer tant l'ensemble est bordélique à souhait.
Vous allez encore faire chauffer la wingsuit.
Et encore tout détruire...
Votre but : découvrir comment son créées ces ouragans.